subsidence [ sypsidɑ̃s; sybzidɑ̃s ] n. f.
• 1874; « sédiment, dépôt » méd. 1557; lat. subsidentia, p.-ê. par l'angl.
♦ Géol. Affaissement lent d'une partie de l'écorce terrestre sous le poids des sédiments.
♢ (1949) Météorol. Mouvement d'affaissement d'une masse d'air.
⊗ CONTR. Surrection.
● subsidence nom féminin (latin subsidentia, sédiment) Mouvement vertical de la lithosphère dirigé du haut vers le bas. (Elle peut être liée à une accumulation d'épaisses séries sédimentaires dans un bassin peu profond, ou à des causes tectoniques.) Mouvement généralisé d'affaissement, qui affecte une masse d'air et qui se traduit par la compression et, par conséquent, le réchauffement adiabatique et le dessèchement de la masse. ● subsidence (synonymes) nom féminin (latin subsidentia, sédiment) Mouvement généralisé d'affaissement, qui affecte une masse d'air et qui...
Synonymes :
⇒SUBSIDENCE, subst. fém.
A. — GÉOL. ,,Enfoncement lent de la croûte terrestre dans les fosses où s'accumulent de fortes épaisseurs de sédiments`` (COLLAS-HAVARD 1983). Il a été définitivement entendu que les chaînes de montagnes ont été formées aux dépens des 10 à 15 000 mètres de sédiments de faible profondeur accumulés dans les gouttières de subsidence, appelées géosynclinaux, mais on n'avait pas encore bien envisagé les causes (FURON ds R. gén. sc., t. 63, 1956, p. 39).
B. — MÉTÉOR. ,,Lent affaissement d'une masse d'air sur une vaste région, généralement accompagné d'une divergence horizontale dans les couches inférieures`` (VILLEN. 1974).
Prononc.:[], [sypsi-]. V. subside. Étymol. et Hist. 1. 1555 [éd.] « sédiment, dépôt » (ANEAU, Trésor de Evonime Philiatre, p. 18); 2. 1875 géol. (Ch. MARTINS ds R. des Deux Mondes, 15 avr., p. 854: Elles marquent probablement la limite extrême de l'affaissement, ou, pour employer l'expression anglaise, de la subsidence du pays au-dessous de la mer); 3. 1949 météor. surface de subsidence (Nouv. Lar. univ.). Empr. au lat. subsidentia « dépôt, sédiment », dér. de subsidere « se baisser, tomber au fond, former un dépôt » (subside); 2 peut-être par l'intermédiaire de l'angl. subsidence att. avec ce sens dès 1802 (NED). Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 65.
subsidence [sybzidɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1557; empr. du lat. subsidentia, de subsidere « se baisser; se déposer » (→ Subside), p.-ê. par l'anglais.
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1 Didact. et vx. Sédiment, dépôt.
2 (1874). Géol. et géogr. Affaissement lent d'une partie de l'écorce terrestre sous le poids des sédiments.
0 Mais la sédimentation la plus caractéristique des géosynclinaux est liée aux déplacements verticaux subis par leurs fonds. Ces mouvements offrent la particularité d'être à la fois continus et saccadés, des affaissements étant séparés par des phases de repos, voire de légères remontées. Ce type de mouvement, dont la résultante est un affaissement, est nommé subsidence. On l'attribue au poids des sédiments et des laves, ainsi qu'à la compaction différentielle des couches (…)
H. et G. Termier, in Encycl. Pl., la Terre, p. 1347.
3 (XXe). Météor. Descente d'une masse d'air, avec étalement horizontal au contact d'une couche inférieure plus froide. || Surface de subsidence.
Encyclopédie Universelle. 2012.