saut-de-mouton [ sod(ə)mutɔ̃ ] n. m.
• 1835; de saut et mouton; cf. saute-mouton
♦ Techn. Passage d'une voie ferrée, d'une route au-dessus d'une autre, pour éviter les croisements. Des sauts-de-mouton.
● saut-de-mouton, sauts-de-mouton nom masculin Passage d'une voie de communication par-dessus une autre voie de même nature pour éviter les traversées à niveau dans un croisement.
⇒SAUT(-)DE(-)MOUTON, (SAUT DE MOUTON, SAUT-DE-MOUTON)subst. masc.
A. — Rare, vx. Synon. de saute-mouton. Deux prélats, sans diocèses, s'amusant l'un au diable, l'autre à coupe-tête, autrement dit saut-de-mouton (Le Réveil, n ° 15, 15 août 1822, p. 4 ds QUEM. DDL t. 22). Nous ne laissions point passer une journée sans faire une partie de billes, de balle ou de saut de mouton (MALOT, Sans fam., 1878, p. 192).
B. — TRAV. PUBL. ,,Disposition d'un nœud de voies de communication permettant la division en deux branches, sans cisaillement, de la circulation issue d'un tronc commun (ou inversement)`` (GDEL). Avant de se raccorder sur l'artère Paris-Bordeaux, non loin de Monts, la voie 2 TGV passe sous les voies existantes. Dans ce but, [on créera un] saut-de-mouton (La Vie du Rail, 25 juill. 1985, p. 12).
C. — ÉQUIT. ,,Saut dans lequel le cheval s'enlève d'une seule pièce par la détente simultanée des quatre membres et retombe également d'une seule pièce sur place`` (TONDRA Cheval 1979). Que ce dernier [un cheval] choppe, ou bronche, ou lutte, ou fasse le saut de mouton, le corps souple suit chaque écart, redresse chaque dérobade (MORAND, Air indien, 1932, p. 59).
Prononc. et Orth.:[]. Plur. des sauts-de-mouton. Étymol. et Hist. 1. 1611 man. (COTGR.); 2. 1822 jeu (Le Réveil, loc. cit.); 3. 1934 technol. (QUILLET). Comp. de saut, de de et de mouton.
saut-de-mouton [sodmutɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1835; « saute-mouton », 1822, in D. D. L.; de saut, et mouton; → Saute-mouton.
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♦ Techn. Passage d'une voie ferrée, d'une route au-dessus d'une autre, pour éviter les croisements. || Des sauts-de-mouton.
Encyclopédie Universelle. 2012.