sauf, sauve [ sof, sov ] adj. et prép. I ♦ Adj. Qui a échappé à un très grave péril, qui est encore vivant après avoir failli mourir (seulement dans quelques expr.).⇒ indemne, rescapé, sauvé. Être sain et sauf. Avoir la vie sauve, laisser la vie sauve à qqn. — Fig. L'honneur est sauf : les apparences de l'honneur sont intactes. « Grâce à de tristes précautions, l'honneur est sauf; mais la vertu n'est plus » (Beaumarchais). II ♦ Prép. (XIIe) SAUF.
1 ♦ Vx Sans qu'il soit porté atteinte à. Sauf votre honneur. — Mod. Loc. Région. Sauf le respect que je vous dois, sauf votre respect.
2 ♦ (1247) Cour. À l'exclusion de. ⇒ 1. excepté, hors, hormis (cf. À l'exception de, à part). Avoir tout perdu, tout sauf l'honneur. ⇒vx fors. « Tous les invités étaient là, sauf la marraine, qu'on attendait vainement depuis le matin » (Zola). « Il est préférable de ne pas s'y risquer [...] sauf si l'on aime le poivre dans les yeux » (L. Daudet)cf. À moins que. Il y en a pour tous, sauf pour lui.
♢ Sans exclure l'éventualité de, excepté s'il y a (cf. À moins de, sous réserve de). Sauf avis contraire. Ce sont les chiffres, sauf erreur de notre part. Sauf erreur ou omission. — (1670) SAUF À (et l'inf.). Littér. Sans exclure l'éventualité de (telle action, tel fait); en se réservant le droit ou la possibilité de. ⇒ quitte (à). « Il n'en est pas un qui ne désire ma condamnation, sauf à pleurer comme un sot quand on me mènera à la mort » (Stendhal). « Ce prince aimait à se servir de ces intrigants, sauf à les loger ensuite dans une cage de fer » (Michelet). — (v. 1500) SAUF QUE (et l'indic.) :à cette différence près, à cette exception que. ⇒ 1. excepté (que), hormis (que), sinon (que). Tout s'est bien passé, sauf qu'il a fait très mauvais temps. « Sauf qu'il avait tellement grossi, il avait gardé bien des choses d'autrefois » (Proust).
⊗ CONTR. (de l'adj.) Blessé, endommagé.
● sauf préposition (de sauf) Marque l'exception ; hormis, excepté : J'ai toute la collection sauf deux numéros. Sous réserve de ; excepté le cas de : Sauf erreur. ● sauf (difficultés) préposition (de sauf) Construction 1. Si sauf est précédé d'un verbe dont le complément est introduit par une préposition, cette préposition est répétée après sauf : je me souviens de tout sauf de cet épisode (et non : je me souviens de tout sauf cet épisode) ; je suis d'accord sur tout sauf sur le dernier point (et non : je suis d'accord sur tout sauf le dernier point). 2. Sauf que (+ indicatif) loc. conjonctive = excepté que. « Elle est très heureuse sauf que sa maman ne la mène jamais à la promenade »(J. Renard). 3. Sauf si (+ indicatif) loc. conjonctive = excepté le cas où. Nous irons faire un tour en mer, sauf si le temps est trop mauvais. Registre Sauf à (+ infinitif) loc. prépositive = sans s'interdire de, au risque de ; quitte à. « Il ne parle, sauf à être incomplet, que de ce qu'il a vu »(Th. Gautier). Registre littéraire. ● sauf (expressions) préposition (de sauf) Littéraire. Sauf à + infinitif, en excluant telle éventualité : Il promettra tout ce qu'on voudra, sauf à renier sa parole. Sauf que, sous la réserve que, excepté que : Tout a bien marché, sauf qu'on s'est ennuyé. Sauf si, introduit une éventualité qui, si elle se produit, annule l'affirmation précédente : Nous irons à la campagne sauf s'il pleut. ● sauf, sauve adjectif (latin salvus) Qui a échappé à une atteinte grave : L'honneur est sauf. ● sauf, sauve (expressions) adjectif (latin salvus) Avoir la vie sauve, avoir échappé à la mort, avoir sa vie épargnée. ● sauf, sauve (synonymes) adjectif (latin salvus) Qui a échappé à une atteinte grave
Synonymes :
- indemne
- intact
sauf, sauve
adj. et Prép.
rI./r adj. Hors de péril. Sain et sauf. Avoir la vie sauve.
|| Fig. L'honneur est sauf, est demeuré intact.
rII./r Prép.
d1./d Sans aller à l'encontre de. Sauf le respect que je vous dois.
d2./d Hormis, excepté. J'ai lu tous ces livres, sauf un.
d3./d (Introduisant une restriction.) Attendez-le, sauf contrordre. Sauf erreur ou omission.
|| Loc. conj. Sauf que (+ indicatif): en écartant le fait que.
I.
⇒SAUF1, SAUVE, adj.
A. — [En parlant d'une pers. ou d'un animal] Qui a échappé à un grave danger, à la mort. Sur le sol de l'arène, il lutte pour être sauf, comme le veut son instinct, qui gouverne sur ce sol, et c'est bien pourquoi on appelle ce sol le « terrain de la vérité » (MONTHERL., Bestiaires, 1926, p. 524).
— Avoir, conserver la vie sauve. Être épargné, rester en vie. Laisser la vie sauve à qqn; obtenir la vie sauve de qqn. Le laisser en vie; obtenir qu'il reste en vie. Nous avons répété à ces délégations que nous laisserions la vie sauve à ceux qui déposeraient les armes, que nous continuerons les subsides aux ouvriers nécessiteux (THIERS, 1871 ds Rec. textes hist., p. 64).
— [Souvent associé à sain] Sain et sauf, saine et sauve. Désiré Wasselin avait été mordu en deux places, à la main et au poignet. Pâle et sanglant, qu'il me parut admirable! Il me prit dans ses bras, encore que je fusse sain et sauf, et m'emporta dans l'escalier (DUHAMEL, Notaire Havre, 1933, p. 80).
B. — P. anal. [En parlant d'une chose] Qui est intact, qui n'a pas subi de dommages. Curieux aussi d'apprendre si nos meubles sont saufs ou si les Allemands les ont pris (GREEN, Journal, 1944, p. 157).
C. — Au fig. Qui n'est pas atteint, touché. Synon. intact. L'honneur est sauf. Elle voulait donner un air « fiançailles » à cette liaison, pour que les apparences fussent sauves, mais seulement un air, pas de réalité (MONTHERL., Pitié femmes, 1936, p. 1179).
Prononc. et Orth.:[so:f], fém. [so:v]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin Xe s. salv « qui a le salut éternel » (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 455); 2. 1130-40 « intact; qui n'est pas atteint » (WACE, Vie de Sainte-Marguerite, éd. E. A. Francis, 746); 1155 sains e salfs (ID., Brut, éd. I. Arnold, 8824). Du lat. salvus « entier, intact », en lat. chrét. « sauvé (du méchant ou du mal par le Sauveur) ». Bbg. MANTOU (R.). La Lexicalisation dans la tournure adj.-art. In: [Mél. Pohl (J.)]. Bruxelles, 1980, pp. 150-151.
II.
⇒SAUF2, prép. et loc.
A. — Préposition
1. Loc., vieilli. Sauf le respect que je lui/vous dois; sauf votre respect. [Empl. parfois pour s'excuser de termes qui pourraient choquer] Sans qu'il soit porté atteinte à. Je ne sais pas quels rubans y mettre; Aimée les voudrait bleus... — Bleus? Ta sœur est une gourde, sauf le respect que je lui dois. Avec des yeux verts comme les tiens, on ne prend pas de rubans bleus, ça fait grincer des dents (COLETTE, Cl. école, 1900, p. 255). Pour ce qui est des fleurs... avec de bons bras... du goût, de l'eau... un bon paillis... et, sauf votre respect, madame la comtesse... beaucoup de fumier et d'engrais, on a ce qu'on veut (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 320).
2. Excepté s'il y a, sans exclure la possibilité, l'éventualité de. Synon. à moins de, sous réserve de. Sauf erreur de ma part; sauf avis contraire. Le projet arrêté dans ma tête, sauf ce que la destinée y changera, c'est de partir pour les herbages à son départ, d'y passer l'hiver en étudiant sans interruption (CONSTANT, Journaux, 1804, p. 150). Sauf force majeure je te porterai le 15 février les 5 000 F que je te dois (LAMART., Corresp., 1830, p. 70).
3. À l'exception de, à l'exclusion de; excepté. Synon. hormis, moins. Le mur noir forçait la lividité de leur chair nue, blême des pieds aux cheveux, couleur cadavre, sauf les deux cicatrices rouges de leurs pommettes brûlées (HAMP, Champagne, 1909, p. 103).
— [Avec répétition d'une prép. citée précédemment] La présence que j'ai cherchée à évoquer, qui pendant une heure a eu l'air de nous unir, meurt sur place — pour le plus grand soulagement de tous, sauf de moi (DU BOS, Journal, 1923, p. 334).
B. — Locutions
1. Loc. prép. Sauf à + inf.
a) Sans que soit exclu le risque de. D'autres cherchent à leur méfiance un refuge dans la solitude (Tolstoï); ils se rapprochent des schizoïdes, sauf à voir leur retraite coupée de crises furieuses, telles que Balzac les a dépeintes chez le comte de Mortsauf dans Le Lys dans la vallée (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 550).
b) En se réservant le droit de, sans s'interdire de. Je lui fis connaître que j'acceptais ses propositions sous la seule réserve qu'il se retirât tout d'abord par l'est de Paris, c'est-à-dire derrière la Marne entre Meaux et Neuilly-sur-Marne, sauf à se reporter ensuite vers l'ouest en contournant Paris par le sud (JOFFRE, Mém., t. 1, 1931, p. 349).
2. Loc. conj. [Le verbe est souvent à l'ind.]
a) Sauf que. Mis à part le fait que, si l'on ne tient pas compte du fait que, à cette exception que. Ah! comme vous m'avez dit de jolies choses! J'avais tout prévu, sauf qu'il ferait trop chaud pour que vous puissiez traverser le boulevard (J. BOUSQUET, Trad. du sil., 1936, p. 254).
b) Sauf si. Excepté le cas où. Elle mettait son orgueil à ne pas ouvrir la bouche, sauf si l'on touchait à la question religieuse. Alors elle se précipitait au secours de M. Larroque (MAURIAC, Th. Desqueyroux, 1927, p. 217).
c) Sauf quand, sauf lorsque. Excepté au moment où. Les gens sont bien curieux. Moi, je n'ai jamais été curieux, sauf quand j'ai été amoureux et quand j'ai été jaloux (PROUST, Sodome, 1922, p. 702). Son apparence était des plus respectables, sauf, bien entendu, lorsqu'il se promenait boulevard du Palais, au milieu des tramways, vêtu d'un peplum noir, et une bavette au cou (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1271).
Prononc. et Orth.:[so:f]. MART. Comment prononc. 1913, p. 114: ,,on trouve quelquefois sauf qui devient bref, surtout employé comme préposition`` (donc en position atone). BARBEAU-RODHE 1930 [], [so:f], WARN. 1968 [so:f] parfois []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1170-83 « intact » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, 4361); 1174-76 sauf sun ordre formule restrictive dont on se sert pour excuser ses paroles (GUERNES DE PONT-SAINTE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 4127); ca 1210 save sa grace (Dolopathos, 253 ds T.-L.); 2e moit. XIIIe s. [ms.] salve s'onor (1re Continuation de Perceval, éd. W. Roach, t. 1, 1059); 1538 sauf votre honneur (EST.); 1548 saulve l'honneur de toute la compaignie (RABELAIS, Quart Livre, éd. R. Marichal, p. 57); 1671 sauf le respect de la compagnie (POMEY); 1690 sauf le respect que je vous doy (FUR.); b) 1210 sauve « en laissant entier » (Ctes d'Artois, 36, A. Pas-de-Calais ds GDF. Compl.); c) 1549 dr. « à l'exclusion de; excepté » (EST., s.v. forclusion: forclusion sauf trois jours); 1690 (FUR.: Les forclusions s'obtiennent sauf la huitaine, sauf quinze, passé lesquelles le procés est en état); 2. 1285 salf a « à la réserve de » (Lieu-Dieu, H 769, A. Indre ds GDF. Compl.); ca 1500 sauf de (PHILIPPE DE COMMYNES, Mémoires, éd. J. Calmette, t. 1, p. 68); 3. ca 1165 sauf çou que (CHRÉTIEN DE TROYES, Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1508); ca 1240 sauf tant que (JEHAN DE TUIM, Jules Cesar, 8, 19 ds T.-L.); ca 1500 sauf que + ind. (PHILIPPE DE COMMYNES, op. cit., t. 3, p. 132); 4. 1580 sauf si (MONTAIGNE, Essais, I, 23, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 112). Empl. prép. de sauf1.
STAT. — Sauf1 et 2. Fréq. abs. littér.:3 380. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2 745, b) 5 136; XXe s.: a) 4 269, b) 6 709.
BBG. — MANTOU (R.). Cf. bbg. sauf1. — TOBLER (A.). Quitte à... sauf à... In: [Mél. Chabaneau (C.)]. Rom. Forsch. 1907, t. 23, pp. 466-467.
sauf, sauve [sof, sov] adj. et prép.
ÉTYM. V. 1155; salv, 980; salve, fém., 1080; lat. salvus « bien portant, intact ».
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I Adj.
1 Qui a échappé à un très grave péril, qui est encore vivant après avoir failli mourir. ⇒ Indemne, rescapé, sauvé. — (Dans des expressions; v. 1155). ☑ Sain et sauf (⇒ Sain, cit. 1). || Avoir la vie sauve, laisser la vie sauve à qqn. ⇒ Vie.
2 (Fin XIe). En attribut. Qui n'a reçu aucune atteinte. ⇒ Intact (→ 1. Noyer, cit. 6). || Sa réputation est sauve. ☑ L'honneur est sauf : les apparences de l'honneur sont intactes.
1 Si je dois servir d'instrument de tromperie, que ce soit au moins sauve ma conscience !
Montaigne, Essais, III, 1.
2 Grâce à de tristes précautions, l'honneur est sauf; mais la vertu n'est plus.
Beaumarchais, la Mère coupable, II, 1.
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II Prép. (V. 1155).
1 Vx. Sans qu'il soit porté atteinte à. || Sauf votre honneur. — ☑ Loc. mod. (Régional). Sauf le respect que je vous dois, sauf votre respect (cit. 7).
2 (1247). Si l'on met à part, si l'on ne tient pas compte de… (→ Collation, cit. 2; intrépide, cit. 5). || Elles étaient aimables à leur façon, sauf quelques quolibets à l'égard de la Reine (→ Mitron, cit. 2).
2.1 Une seule découverte : à l'endroit même où l'homme s'était abattu, blessé par Raymonde, on ramassa une casquette de chauffeur, en cuir fauve. Sauf cela, rien.
M. Leblanc, l'Aiguille creuse, p. 10.
♦ À l'exclusion de… ⇒ Excepté, exception (à l'exception de), hormis, hors, moins, réserve (vieilli : à la réserve de). || Je perds tout sauf l'honneur (cit. 10). ⇒ Fors (vx). || Il avait refusé toutes les invitations à dîner, sauf une (→ Prétexter, cit. 1).
3 Un gros ennui effarait la famille : tous les invités étaient là, sauf la marraine, qu'on attendait vainement depuis le matin (…)
Zola, la Terre, III, VI.
♦ Sauf (suivi d'une préposition ou d'un subordonnant). || Sauf à, dans, sur… (→ Bordure, cit. 2; 2. mort, cit. 18). || Sauf dans les cas où… (→ Dessiner, cit. 2). — Sauf quand… (→ Majuscule, cit. 2). || Sauf si. ⇒ Moins (à moins que).
4 La chose énoncée, objet de l'exception, peut être unie à l'autre chose énoncée par toutes sortes de rapports logiques ou non. Ainsi elle peut exprimer le but : Je n'accepterai jamais, sauf pour vous obliger, sauf pour que vous n'en entendiez plus parler.
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 717.
5 Il est préférable de ne pas s'y risquer (…) sauf si l'on aime le poivre dans les yeux.
♦ (Avec répétition d'une préposition). || Vous seriez dépouillés (cit. 31) de tout, sauf de la maison et des terres. || Cela ressemble à tout ce qu'on veut, sauf à un roman.
3 (1549). Sans exclure l'éventualité de…, sans renoncer au droit de…; excepté s'il y a… ⇒ Moins (supra cit. 32 : à moins de), réserve (sous réserve de). || Sauf meilleur avis. || Sauf avis contraire. || Sauf texte contraire. (→ Avis, cit. 22). || Sauf son recours contre… ⇒ Préjudice (sans préjudice de). → Expéditeur, cit. 1. — Sauf correction (cit. 6 et 7). || Sauf erreur de calcul. || Sauf erreur ou ommission.
♦ ☑ (1665). Sauf à (suivi de l'inf.). Sans exclure l'éventualité de (telle action, tel fait); en se réservant le droit ou la possibilité de…⇒ Quitte (à); en acceptant l'obligation éventuelle, en prenant le risque de…(→ Abus, cit. 3; 1. rétracter, cit. 4; rétrograder, cit. 3).
6 Sauf à, suivi d'un infinitif, ne marque pas comme Sauf l'exception, mais une supposition entraînant éventuellement un risque à courir : « Il continuera de jouer, sauf à la rendre malheureuse », au risque de la rendre malheureuse, Sainte-Beuve, Lundis, VII, 11 (…)
G. et R. Le Bidois, Syntaxe du franç. moderne, §1659.
7 Ces provinciaux ont été choqués de la fortune rapide que je vous dois, et croyez-m'en, il n'en est pas un qui ne désire ma condamnation, sauf à pleurer comme un sot quand on me mènera à la mort.
Stendhal, le Rouge et le Noir, II, XLI.
8 (…) ce prince aimait à se servir de ces intrigants, sauf à les loger ensuite dans une cage de fer.
Michelet, Hist. de France, III.
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III ☑ Loc. conj. (1280). Sauf que (suivi de l'indicatif) : à cette différence près, à cette exception que…, si l'on ne tient pas compte du fait que… ⇒ Excepté (que), hors (hors que), hormis (que), réserve (vx : à la réserve que), sinon (que); → Ferraille, cit. 3; haschisch, cit. 2.
9 (…) sauf qu'il avait tellement grossi, il avait gardé bien des choses d'autrefois.
Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 941.
♦ ☑ Sauf si : excepté le cas où.
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CONTR. (De l'adj.) Blessé, endommagé.
DÉR. Sauveté.
COMP. Sauf-conduit, 1. sauvegarde.
Encyclopédie Universelle. 2012.