salicine [ salisin ] n. f.
• 1830; du lat. salix, icis « saule »
♦ Chim. Salicoside.
⇒SALICINE, subst. fém.; SALICOSIDE, subst. masc.
CHIM. Glucoside, présent dans l'écorce des saules et de certains peupliers, utilisé en pharmacie comme fébrifuge et antirhumatismal. La salicine est un principe cristallisé qui existe dans plusieurs espèces de saules et de peupliers (WURTZ, Dict. chim., t. 2, vol. 2, 1876, p. 1390). Les oxy-hétérosides phénoliques sont très répandus dans la nature. Nous ne citerons que les principaux: (...) le salicoside de l'écorce de Saule (Encyclop. Sc. Techn. t. 6 1971, p. 407).
Prononc.:[salisin], [-kozid], [--]. Étymol. et Hist. 1. 1830 salicine (Ann. chim. et phys., 2e série, t. 43, p. 441); 2. 1932 salicoside (Lar. 20e, s.v. salicine). 1 dér. sav. du lat. salix, salicis « saule »; suff. -ine, v. -in. 2 formé à partir du rad. de salicine, et de oside.
salicine [salisin] n. f.
ÉTYM. 1830; du lat. salix, -icis « saule », et suff. -ine.
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♦ Chim. Vx. Salicoside.
0 L'écorce de saule, en effet, a été justement considérée comme un succédané du quinquina, aussi bien que le marronnier de l'Inde, la feuille de houx, la serpentaire, etc. Il fallait évidemment essayer de cette substance, bien qu'elle ne valût pas le quinquina, et l'employer à l'état naturel, puisque les moyens manquaient pour en extraire l'alcaloïde, c'est-à-dire la salicine.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 720.
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DÉR. V. Salicylé, salicyler, salicylique.
Encyclopédie Universelle. 2012.