restrictif, ive [ rɛstriktif, iv ] adj.
• 1512; restraintif « astringent » 1385; du lat. restrictus, p. p. de restringere
♦ Qui restreint, qui apporte une limitation, une restriction. Clause, condition restrictive. ⇒ limitatif. « Les lois restrictives et prohibitives, la censure » (Balzac). Valeur restrictive de l'adverbe seulement. — Interprétation restrictive, stricte.
● restrictif, restrictive adjectif (latin restrictum, de restringere, restreindre) Qui apporte une restriction, une limitation : Interprétation restrictive de la loi.
restrictif, ive
adj. Qui restreint. Clause restrictive.
⇒RESTRICTIF, -IVE, adj.
Qui restreint, apporte des limites à. Synon. limitatif. Clause, loi restrictive. M. Boullier (...) défendit judicieusement Descartes contre les louanges un peu restrictives de d'Alembert et des encyclopédistes (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 3, 1848, p. 333). L'adhésion un peu réservée et restrictive que M. Denys Cochin vient de donner à l'accord franco-anglais (JAURÈS, Paix menacée, 1914, p. 119).
♦ Signification restrictive, sens restrictif (d'un mot). Limité. Synon. étroit. Le mot « harmonie » n'avait pas chez les Grecs la signification restrictive qu'il a aujourd'hui (COUSSEMAKER, Hist. harm. Moy. Âge, 1852, p. 3). « Alchimie du verbe » [chez Rimbaud]: on peut également regretter que le mot « verbe » soit pris ici dans un sens un peu restrictif (BRETON, Manif. Surréal., 2e Manif., 1930, p. 167).
— GRAMM. Proposition restrictive. Synon. de proposition de restriction. Empl. subst. masc., vx. ,,Mot, élément du langage qui correspond à une restriction logique`` (ROB. 1985). Restrictions. — La langue se sert de compléments ou de propositions (...). Plusieurs de ces restrictifs portent sur la quantité. J'y ai aidé, dans la mesure du possible, autant que je pouvais, dans la limite de mes moyens. Des précautions étaient prises... autant que la situation le permettait (MICHEL., Rév., III, p. 108) (F. BRUNOT, La Pensée et la langue, Paris, Masson, 1922, p. 223).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-i:v]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1377 subst. masc. « remède restringent » (BERNARD DE GORDON, Pratiq., VI, 3 ds GDF. Compl.); XVe s. adj. « astringent » (BRUN DE LONG-BORC, Cyrurgie, ms. de Salis, f ° 51c, ibid.); 2. 1513 « qui restreint, limite » (JEAN LEMAIRE DE BELGES, Illustrations de Gaule, éd. J. Stecher, t. 2, p. 375); 3. 1964 gramm. proposition restrictive (Lar. encyclop.). Dér. sav. du lat. restrictus, part. passé de restringere (v. restreindre); suff. -if. Fréq. abs. littér.:44.
restrictif, ive [ʀɛstʀiktif, iv] adj.
ÉTYM. 1512; restraintif « astringent », en 1385; mot sav. formé sur le rad. du lat. restrictus, p. p. de restringere.
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♦ Qui restreint, qui apporte une limitation, une restriction. || Clause, condition, loi restrictive (→ Prohibitif, cit. 1). — Interprétation restrictive, stricte. || Son point de vue est correct, mais trop restrictif. || Épithète restrictive. || Valeur restrictive d'une locution (→ Plus, cit. 97). || Sens restrictif d'un mot. ⇒ Étroit. || Mot restrictif (→ Mais, cit. 30). — N. (Vx). || Un restrictif : mot, élément du langage qui correspond à une restriction logique.
0 Plusieurs de ces restrictifs portent sur la quantité. J'y ai aidé, dans la mesure du possible, autant que je pouvais, dans la limite de mes moyens. Des précautions étaient prises… autant que la situation le permettait (Michel., Rév., III, 108).
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 223.
Encyclopédie Universelle. 2012.