repousse [ r(ə)pus ] n. f.
• 1790; de 2. repousser
♦ Action de repousser. La repousse du gazon. Traitement pour la repousse des cheveux.
● repousse nom féminin Fait de repousser, en parlant de cheveux, des plantes. Végétation croissant spontanément après une récolte.
repousse
n. f. Nouvelle pousse.
⇒REPOUSSÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I. — Part. passé de repousser1.
II. — Adjectif
A. — COMM., vx. Laines repoussées. ,,Jeunes laines maigres et élancées qui poussent sous la vieille avant qu'elle soit tondue`` (LITTRÉ).
B. — ORFÈVR. [En parlant d'une feuille de métal ou de cuir] Travaillé à froid pour faire ressortir une image ou un ornement. Argent, fer repoussé. Le salon de gauche (...) une pièce quadrangulaire (...) avec du papier en faux cuir repoussé marron à fleurs d'or (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 395). La grosse horloge à balancier de cuivre repoussé à figure de Gorgone (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 131).
— [En parlant d'un ornement] Effectué suivant ce procédé. Relier ainsi une énorme quantité de Bibles qui auraient porté le nom de Frédéric-Thomas Graindorge, au bas, en lettres repoussées (TAINE, Notes Paris, 1867, p. 297).
III. — Subst. masc., ORFÈVR.
A. — Art, technique du travail des métaux et du cuir par martelage ou par pression du dedans pour obtenir une image en relief (d'apr. VOGÜÉ-NEUFVILLE 1971). Travail au repoussé. C'est [le retable de Henri II] un bas-relief d'or; il est exécuté au repoussé, c'est-à-dire que les lames d'or ont été travaillées au marteau sur des moules, puis retouchées au burin (MÉRIMÉE, Ét. arts Moy.-Âge, 1870, p. 344). En 1887 (...) cet orfèvre commence à fabriquer (...) d'importants services de table et des couverts, où brille particulièrement l'art du « repoussé » (GRANDJEAN, Orfèvr. XIXe s., 1962, p. 89).
B. — P. méton.
1. ,,Feuille de métal travaillée au marteau. On dit ainsi: des pièces de repoussé du Moyen Âge`` (VOGÜÉ-NEUFVILLE 1971).
2. Pièce en relief exécutée selon ce procédé. P. métaph. Le corps, écrivait Carrière (...) « c'est avant tout un repoussé, martelé à grands coups frappés du dedans, par les instincts individuels et l'énergie spirituelle personnelle » (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 208).
Prononc.:[]. Fréq. abs. littér.:1 079. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2 282, b) 1 595; XXe s.: a) 1 201, b) 1 063.
repousse [ʀ(ə)pus] n. f.
ÉTYM. XVIe, attestation isolée, puis 1790; de 2. repousser.
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♦ Action de repousser. || La repousse du gazon. || Traitement en vue de la repousse des cheveux.
♦ Spécialt. Nouveau développement (d'une plante), après une récolte, une destruction incomplète, etc.
Encyclopédie Universelle. 2012.