remorquage [ r(ə)mɔrkaʒ ] n. m.
• 1834; de remorquer
♦ Action de remorquer. Remorquage maritime, dans les rades et les ports. Remorquage fluvial, des péniches et chalands. ⇒ touage. Remorquage et poussage.
♢ Remorquage d'une voiture par une dépanneuse.
● remorquage nom masculin Action de remorquer ; fait d'être remorqué.
remorquage
n. m. Action de remorquer.
⇒REMORQUAGE, subst. masc.
A. — MAR., NAV. FLUVIALE. Opération consistant à tirer un bateau dépourvu de moyens de propulsion propres par un autre auquel il est attaché. Remorquage en arbalète, en flèche, en pointe; remorquage en mer; remorquage fluvial; contrat, parc, société de remorquage. Dans chaque port d'une certaine importance, il existe plusieurs compagnies de remorquage et de sauvetage, d'une part, de cabotage, d'autre part (M. BENOIST, PETTIER, Transp. mar., 1961, p. 130).
B. — Opération ou activité consistant à tirer un véhicule en remorque. C'est encore l'automobile, sous la forme d'énormes tracteurs, qui permit la formation de puissants trains routiers, le remorquage des pièces d'artillerie (TINARD, Automob., 1951, p. 356). Toutes ces machines furent essayées dans des mines, jusqu'à celles qui, en 1825, furent régulièrement employées au remorquage de trains de 90 tonnes (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1968, p. 206).
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Dér. de remorquer; suff. -age.
remorquage [ʀ(ə)mɔʀkaʒ] n. m.
ÉTYM. 1834; de remorquer.
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♦ Action de remorquer. || « Le remorquage consiste dans la traction opérée par un véhicule ou bateau, d'un autre véhicule ou bateau, privé de moyens de propulsion, d'une manière permanente ou accidentelle » (Dalloz, Petit dict. de droit). || Remorquage en mer d'un navire en détresse. || Remorquage d'un pétrolier en cale sèche, par un remorqueur. — Remorquage fluvial des péniches et des chalands. ⇒ Touage. — Remorquage d'une voiture en panne ou accidentée, par une dépanneuse. || Zone de remorquage (de touage), où les voitures en stationnement illicite sont remorquées et conduites en fourrière. — Remorquage d'un planeur.
0 Le capitaine de l'Alexandros (…) avait poliment demandé qu'on lui filât du spring pour moins fatiguer. Renaud avait filé trois cent soixante mètres, ce qui, avec les trois maillons de chaîne du cargo, faisait plus de quatre cent cinquante mètres à la traîne. Maintenant le remorquage se poursuivait normalement (…)
Roger Vercel, Remorques, VI.
Encyclopédie Universelle. 2012.