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rembucher

rembucher [ rɑ̃byʃe ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1549; de re- et a. fr. embuschier ( embûche)
Chasse Faire rentrer (la bête) dans le bois en la poursuivant.
Pronom. Rentrer dans le bois (en parlant de la bête). Cerf qui se rembuche. N. m. REMBUCHEMENT .
⊗ CONTR. Débucher, débusquer.

rembucher verbe transitif (ancien français embuschier, mettre en embuscade) Suivre l'animal avec le limier jusqu'à la rentrée dans le fort ou l'enceinte. S'assurer de l'endroit où un animal est resté. ● rembucher (synonymes) verbe transitif (ancien français embuschier, mettre en embuscade) Suivre l'animal avec le limier jusqu'à la rentrée dans le...
Contraires :
- débucher
- débusquer
S'assurer de l'endroit où un animal est resté.
Synonymes :
- remettre

⇒REMBUCHER, (REMBUCHER, REMBÛCHER)verbe trans.
VÉNERIE
A. — ,,Suivre la voie d'un grand animal de chasse jusqu'à ce qu'il soit rentré dans son enceinte boisée ou fort`` (DUCHARTRE 1973). Ronflant avait rembuché le cerf rouge, les rapprocheurs l'avaient mis debout et la meute l'avait attaqué (GENEVOIX, Dern. harde, 1938, p. 172).
B. — [Le suj. désigne un grand gibier, en partic. un cerf]
1. Empl. pronom. Regagner le sous-bois et/ou son fort. Quand il [le cerf] se rembuchait, le matin, il s'avançait loin dans un fort, s'y couchait lourdement pour bien marquer sa reposée (GENEVOIX, Dern. harde, 1938, p. 161.
P. anal. Pas mal de réfractaires se cachaient dans le bois de la Varsillaire, et l'on disait que ceux qui avaient enlevé la recette publique s'y étaient rembuchés (POURRAT, Gaspard, 1925, p. 134).
2. Être rembuché. Synon. se rembucher. Le passage, c'est-à-dire la rentrée des animaux dans une enceinte ayant été ainsi fixé, on s'assure, en en faisant le tour, que les animaux y sont bien rembûchés (VIDRON, Chasse, 1945, p. 103).
Prononc. et Orth.:[], (il) rembuche [-]. Ac. 1694, 1718: -buscher; 1740: -bucher en vedette, -bûchée (bête) dans le texte; dep. 1762: -bucher. Étymol. et Hist. 1. 2e moit. XIIIe s. terme chasse ramboschier « rentrer dans le bois, en parlant de la bête » (La Chace dou cerf, 131 ds T.-L.); 2. 1577 id. « faire rentrer la bête dans le bois » (Am. JAMIN, Œuvr. poét., l. 1, Poème de la chasse, f ° 65 ds GDF. Compl.). Dér. de embûcher (s.v. embûche); préf. re-.
DÉR. Rembuchement, subst. masc. Rentrée de la bête dans le bois. (Dict. XIXe et XXe s.). Jean Valjean avait tout de suite quitté le boulevard et s'était engagé dans les rues, faisant le plus de lignes brisées qu'il pouvait, revenant quelquefois brusquement sur ses pas pour s'assurer qu'il n'était point suivi. Cette manœuvre est propre au cerf traqué (...). C'est ce qu'en vénerie on appelle « faux rembuchement » (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 536). []. Att. ds Ac. 1762. 1re attest. 1574 (CHARLES IX, Chasse, p. 25 ds GDF. Compl.); de rembucher, suff. -ment1.

rembucher [ʀɑ̃byʃe] v. tr.
ÉTYM. 1549; de re-, et anc. franç. embuschier (v. 1155), embucher (1636). → Embûche.
Vén. Faire rentrer (la bête) dans le bois en la poursuivant.Pron. (XIIIe). Rentrer dans le bois (en parlant de la bête). || Cerf qui se rembuche. Embûcher.
CONTR. Débucher, débusquer.
DÉR. Rembuchement.

Encyclopédie Universelle. 2012.