rebond [ r(ə)bɔ̃ ] n. m.
• 1583 « contrecoup »; de rebondir
♦ Le fait de rebondir (1o); mouvement d'un corps qui rebondit. ⇒ rebondissement. Rebond d'un ballon. Frapper la balle après le premier rebond, au rebond.
● rebond nom masculin Fait de rebondir, mouvement de quelque chose qui rebondit : Les rebonds du ballon. ● rebond (synonymes) nom masculin Fait de rebondir , mouvement de quelque chose qui rebondit
Synonymes :
rebond
n. m. Fait de rebondir; mouvement d'un corps qui rebondit.
⇒REBOND, subst. masc.
A. — 1. Mouvement de ce qui rebondit. Synon. rebondissement (v. ce mot A). Les lourds camions, descendant au petit matin, me réveillaient. Aux rebonds sourds sur les pavés, encore sommeillant, je pouvais un instant me méprendre (GIDE, Journal, 1896, p. 84).
2. SPORTS. Mouvement non amorti que fait la balle, le ballon, après avoir heurté un obstacle ou touché terre. Le premier rebond; être trompé par le rebond. Le semi-blocage — Le pied entre en contact avec le ballon aussitôt après son rebond (J. MERCIER, Footb., 1966, p. 36).
B. — Littér., rare. Forme de ce qui est rebondi. Synon. bombement. Cette posture de bonne hôtesse donne à sa croupe musclée un rebond du meilleur effet (G. CHEVALLIER, Clochemerle, 1937 [1934], p. 156 ds ROB. Suppl. 1970).
C. — Spécialement
1. GÉOPHYSIQUE
♦ Rebond des particules. ,,Mouvement de va-et-vient des particules piégées entre les points miroirs, le long des lignes de force du champ magnétique terrestre`` (Sc. Techn. spat. 1978).
♦ Période de rebond. ,,Temps de parcours, aller et retour, d'une particule piégée dans son mouvement de rebond`` (Sc. Techn. spat. 1978).
2. MÉD. ,,Exagération, pendant plusieurs secondes, de la contraction tonique d'un muscle préalablement inhibé, dès que cesse la stimulation du nerf afférent qui a provoqué cette inhibition`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
D. — Synon. de rebondissement (v. ce mot B).
♦ MÉD. ,,Reprise évolutive d'un symptôme ou d'un syndrome pathologique lors de la diminution ou de l'arrêt du traitement`` (Méd. Flamm. 1975).
Prononc.:[]. BARBEAU-RODHE 1930: un rebond []. Étymol. et Hist. 1583 « rebondissement » (SASBOUT, Dict. franç.-flam. ds Fonds BARBIER) — 1688 (MIÈGE); de nouv. 1869 (SAINT-VENANT ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 63, p. 1109); 1934 « forme de ce qui est rebondi » (G. CHEVALLIER, loc. cit.). Déverbal de rebondir. Cf. le m. fr. rebont « octave d'une fête » 1415 (Arch. JJ 168, pièce 394 ds GDF.), répertorié par LITTRÉ Suppl. qui cite DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, Le Havre, 1876, p. 286 et Nouv. Lar. ill. 1904. Bbg. BECKER 1970, p. 318, 328. — DUB. Dér. 1962, p. 63.
rebond [ʀ(ə)bɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1676, « contrecoup »; de rebondir.
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1 Le fait de rebondir; le mouvement d'un corps qui rebondit. ⇒ aussi Bond, rebondissement, saut. || Les rebonds. || Frapper la balle après le premier rebond, au rebond.
1 (…) le demi jette sa balle à terre, la rattrape au rebond d'un puissant coup de pied, suit la trajectoire modifiée par le vent. Les avants ne sont pas relevés que la balle descendante rase le dessus de la barre et passe entre les poteaux. Si les essais sont la conquête méritoire, le coup tombé est le miracle du jeu (…)
Jean Prévost, Plaisir des Sports, p. 136.
♦ Figuré :
2 Il y a trente-cinq ans que je suis tombé par terre et que je vais de rebonds en rebonds sur les cailloux de mon chemin des drames.
Geneviève Dormann, le Chemin des Dames, p. 192.
2 (XXe). Forme de ce qui est rebondi. ⇒ Bombement.
3 Quand l'Adèle se penche pour poser les verres sur les tables, son corsage s'entrouvre agréablement, et cette posture de bonne hôtesse donne à sa croupe musclée un rebond du meilleur effet, sous la satinette tendue (…)
G. Chevallier, Clochemerle, p. 156 (1934).
3 (1974). Didact. || Rebond de rêve : reprise transitoire d'un rêve après une interruption. || « On sait maintenant que les privations instrumentales s'accompagnent de quelques troubles non spécifiques du comportement et d'autre part du phénomène de rebond de rêve » (la Recherche, juin 1974).
Encyclopédie Universelle. 2012.