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rafflesia

rafflesia [ raflezja ] n. m.
• 1839; du nom de sir Raffles, gouverneur de Sumatra
Bot. Plante d'Insulinde (rafflesiacées), parasite des racines, sans racines et sans chlorophylle, à fleurs gigantesques. — On dit aussi RAFFLÉSIE n. f.

rafflesia nom masculin ou rafflésie nom féminin (de sir T. S. Raffles, nom propre) Plante (aristolochiale) sans chlorophylle de l'archipel malais, parasite des racines d'arbres, à système végétatif presque nul. (La fleur de Rafflesia arnoldi mesure presque un mètre de diamètre et exhale une odeur de viande pourrie, attirant les mouches.)

⇒RAFFLESIA, subst. masc.
BOT. Plante dicotylédone tropicale sans chlorophylle qui vit en parasite sur les racines de certains arbres et dont l'appareil végétatif fort réduit porte une énorme fleur rouge brique d'odeur désagréable. Ce siècle d'enthousiasme [le XIXe s.] révèle les flores les plus diverses, subpolaires ou tropicales, les êtres les plus étranges, le rafflesia de Sumatra, aux fleurs de 1 m de diamètre et pesant 7 kg (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 437).
Prononc. et Orth.:[]. ROB., Lar. Lang. fr.: -sia ou -sie. Plur. des rafflesias. Étymol. et Hist. 1829 rafflésia subst. masc. (BOISTE Hist. nat.); 1846 rafflésie subst. fém. (BESCH.). Empr. au lat. sav. rafflesia (1820 ds NED) formé sur le n. de Sir T. Stamford Raffles (1781-1826), gouverneur britannique de Sumatra qui découvrit cette plante.

rafflesia [ʀaflezja] ou rafflésie [ʀaflezi] n. f.
ÉTYM. 1839, rafflesia; rafflésie, 1845; 1820 en angl.; du nom d'un gouverneur de Sumatra, Raffles, qui découvrit cette plante.
Bot. Plante dicotylédone d'Insulinde (Rafflésiacées), à appareil végétatif, presque nul, mais à fleurs gigantesques (jusqu'à 1 m de diamètre), qui croît en parasite sur les racines de vignes sauvages, et dont la variété la plus connue, la rafflésie d'Arnold, porte une fleur rouge d'odeur nauséabonde.

Encyclopédie Universelle. 2012.