proxénétisme [ prɔksenetism ] n. m.
• 1841; de proxénète
♦ Le fait de tirer des revenus de la prostitution d'autrui (délit). Être condamné pour proxénétisme. Proxénétisme hôtelier : délit auquel se livre le gérant d'un hôtel en tirant profit de la prostitution qui s'y pratique.
● proxénétisme nom masculin Activité délictueuse consistant à favoriser la prostitution ou à en tirer profit.
proxénétisme
n. m. Délit qui consiste à tirer profit de la prostitution d'autrui.
⇒PROXÉNÉTISME, subst. masc.
A.— DR. Délit qui consiste à tirer profit, à tirer des revenus de la prostitution d'autrui ou à la favoriser. Synon. pop. maquereautage, maquerellage. Proxénétisme aggravé. [Le juge P. Weissbuch] apprend ainsi qu'à Grenoble le proxénétisme sauvage est entre les mains d'un clan d'Italiens, dont presque tous les membres sont originaires de Corato, en Calabre, ou de Caltanisetta, en Sicile (Le Point, 31 mars 1980, p. 84, col. 2).
♦ Proxénétisme hôtelier. Délit qui pour un tenancier ou un gérant d'hôtel, de maison meublée, de pension ou de débit de boisson consiste à accepter ou à tolérer la prostitution d'autrui pour en tirer profit. Dans le cas du proxénétisme hôtelier, un contrôle dans une chambre, pendant une passe par exemple, j'ai donné la consigne — mais c'est une tradition — à mes inspecteurs de ne jamais mentionner dans leurs rapports le nom du client et de ne l'intimider en aucune façon (Le Nouvel Observateur, 26 avril 1976, p. 62, col. 1).
B.— Action de s'entremettre dans des intrigues galantes. Ils furent reçus dans ce qu'ils appelaient, eux aussi, le vrai monde, chez des banquiers israélites, des ducs du Vénézuéla, des archiducs en état de vagabondage, et chez de très vieilles dames, folles de littérature, de proxénétisme et d'académie (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 193).
Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1842 (Taxile DELORD, L'Homme sans nom, Franç. p. p. eux-mêmes, t. 5, p. 354 d'apr. MATORÉ ds Fr. mod. t. 14, p. 226). Dér. de proxénète; suff. -isme.
proxénétisme [pʀɔksenetism] n. m.
ÉTYM. 1841; de proxénète.
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♦ Le fait de tirer des revenus de la prostitution d'autrui (en aidant, assistant, protégeant la prostitution, le racolage, en partageant les profits de la prostitution…). ⇒ Maquerellage. || Être condamné pour proxénétisme. || Proxénétisme hôtelier, n'impliquant pas une participation directe au bénéfice de la prostitution, mais une participation indirecte, liée à la mise à disposition pour de l'argent des lieux où elle s'exerce (chambres d'hôtel, notamment).
Encyclopédie Universelle. 2012.