praire [ prɛr ] n. f.
• 1873; mot provenç. « prêtre »
♦ Mollusque bivalve comestible, coquillage vivant dans le sable littoral. ⇒ vénus. Praires, coques et palourdes. Praires farcies.
● praire nom féminin (provençal preire, du bas latin presbyter, prêtre) Mollusque comestible vivant enfoui dans les fonds sableux et respirant par des siphons situés à l'arrière du corps. (Nom scientifique venus.) ● praire (expressions) nom féminin (provençal preire, du bas latin presbyter, prêtre) Fausse praire, synonyme de mactre. ● praire (synonymes) nom féminin (provençal preire, du bas latin presbyter, prêtre) Fausse praire
Synonymes :
- mactre
praire
n. f. Mollusque lamellibranche comestible (Venus verrucosa) des sables littoraux, à coquille bivalve striée.
⇒PRAIRE, subst. fém.
CONCHYLIOL. Mollusque lamellibranche du genre Vénus, comestible, très répandu sur les côtes méditerranéennes et océanes. Quand la marée descendait loin, les praires, les coques, les palourdes agrémentaient le repas —mais ce n'était encore (...) qu'une chair qui ne tenait pas le ventre, une pâtisserie de mer, creuse et frivole (QUEFFÉLEC, Recteur, 1944, p.100). L'homme tire de la mer surtout de la nourriture animale. Pour les mollusques, (...) la consommation humaine est fondée sur les bivalves: huîtres, moules, coquilles saint-Jacques, clovisses, praires, etc. (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p.167).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1873 (Extr. du Phare du littoral ds Journal Off., 4 juin, p.3551, 3e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). Mot prov. masc. prèire, praire «vénus, sorte de mollusque» (v. MISTRAL; cf. aussi ROLL. Faune t.3, p.220), proprement «prêtre» (ca 1060 preire, Chanson de Ste Foy, éd. E. Hoepffner et P. Alfaric, t.1, v. 441, 319), d'un lat. pop. 
, var. du b. lat. presbyter (v. prêtre).
]. Étymol. et Hist. 1873 (Extr. du Phare du littoral ds Journal Off., 4 juin, p.3551, 3e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). Mot prov. masc. prèire, praire «vénus, sorte de mollusque» (v. MISTRAL; cf. aussi ROLL. Faune t.3, p.220), proprement «prêtre» (ca 1060 preire, Chanson de Ste Foy, éd. E. Hoepffner et P. Alfaric, t.1, v. 441, 319), d'un lat. pop. , var. du b. lat. presbyter (v. prêtre).
praire [pʀɛʀ] n. f.
ÉTYM. 1873; mot provençal, sens initial « prêtre ».
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♦ Mollusque bivalve comestible (Venus verrucosa) du genre Venus (⇒ Vénus), à la coquille cannelée de fortes côtes concentriques, de couleur gris jaunâtre, vivant enfoncé dans le sable ou le gravier de l'étage infralittoral. || Les praires se mangent crues ou cuites, comme les palourdes. || Une douzaine de praires. || Praires d'un plateau de fruits de mer. || Comme la coquille Saint-Jacques, la praire fut un insigne de pèlerin. — Fausse praire. ⇒ Mactre.
Encyclopédie Universelle. 2012.