poudrier [ pudrije ] n. m.
1 ♦ Boîte à poudre; petit récipient plat contenant de la poudre pour maquillage et certains accessoires (houppette, miroir). « Mathieu lui tendit le sac; elle en tira un poudrier où elle mira son visage avec dégoût » (Sartre).
2 ♦ Ouvrier travaillant à la fabrication des poudres et explosifs (⇒ 2. poudrerie).
● poudrier nom masculin Petite boîte garnie d'une glace, contenant de la poudre à maquiller et une houppe pour l'appliquer. Ouvrier de poudrerie ; ingénieur des poudres.
poudrier
n. m. Petit boîtier plat qui renferme de la poudre pour le maquillage.
⇒POUDRIER, subst. masc.
A. —Ouvrier qui travaille à la fabrication des poudres ou des explosifs. (Dict. XIXe et XXes.).
B. —1. Petite boîte à couvercle perforé contenant de la poudre à sécher l'encre. Voir GRANDJEAN, Orfèvr. XIXes., 1962, p.59.
2. Petite boîte contenant de la poudre pour le maquillage, et certains accessoires (houppette, miroir...). Léonie prend dans le tiroir du buffet un miroir à main et un poudrier. Tout en se maquillant, elle chante (AYMÉ, Cléramb., 1950, III, 3, p.151). Sur sa table de travail un poudrier d'argent était ouvert, laissant voir une houppe ronde et blanche, pareille à un petit nuage (GREEN, Moïra, 1950, p.158). Voir houppette, ex. de Roy.
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Ca 1160 «poussière» poldrier (Eneas, 7006 ds T.-L.). II. 1. 1561 «celui qui fait et vend la poudre à tirer» pouldrier (ISAMBERT, Rec. gén. des anc. lois fr., 14, 94 d'apr. FEW t.9, p.565a); 2. a) 1570 «boîte où l'on met la poudre à sécher l'écriture» (Vente des biens de Jean Nagerel, archidiacre ds HAVARD t.4); b) 1671 «horloge de sable» (POMEY); c) 1788 «boîte à poudre à poudrer» (FÉR.); d) 1812 «bocal dont les naturalistes se servent pour observer les insectes» (MOZIN-BIBER); 3. 1690 «celui qui fait et vend la poudre pour les cheveux» (FUR.) —1771, Trév. ,,celui qui vend la poudre pour les cheveux, et les poudres de senteur s'appelle parfumeur``. Dér. de poudre; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:13.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Ca 1160 «poussière» poldrier (Eneas, 7006 ds T.-L.). II. 1. 1561 «celui qui fait et vend la poudre à tirer» pouldrier (ISAMBERT, Rec. gén. des anc. lois fr., 14, 94 d'apr. FEW t.9, p.565a); 2. a) 1570 «boîte où l'on met la poudre à sécher l'écriture» (Vente des biens de Jean Nagerel, archidiacre ds HAVARD t.4); b) 1671 «horloge de sable» (POMEY); c) 1788 «boîte à poudre à poudrer» (FÉR.); d) 1812 «bocal dont les naturalistes se servent pour observer les insectes» (MOZIN-BIBER); 3. 1690 «celui qui fait et vend la poudre pour les cheveux» (FUR.) —1771, Trév. ,,celui qui vend la poudre pour les cheveux, et les poudres de senteur s'appelle parfumeur``. Dér. de poudre; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:13.
poudrier [pudʀije] n. m.
ÉTYM. XIIIe, « tourbillon de poussière »; puldrier « poussière », v. 1170; de poudre.
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➪ tableau Noms de métiers.
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II (1570).
1 Petite boîte à couvercle perforé où l'on mettait la poudre à sécher l'encre (cf. Regnard, le Distrait, IV, 9, in Littré).
2 (XXe). Mod. Boîte à poudre; petit récipient plat contenant de la poudre pour maquillage, une houppe, un miroir… || Poudrier en argent.
0 Mathieu lui tendit le sac : elle en tira un poudrier où elle mira son visage avec dégoût.
Sartre, l'Âge de raison, p. 219.
3 Techn. Flacon de laboratoire, de forme basse et à large col, pour conserver des matières solides en poudre.
Encyclopédie Universelle. 2012.