pornographe [ pɔrnɔgraf ] n. m.
• 1769; du gr. pornê « prostituée » et -graphe
1 ♦ Vx Auteur d'un traité sur la prostitution.
2 ♦ Auteur spécialiste d'écrits obscènes. — Par ext. (d'un écrivain) C'est un vulgaire pornographe. Adj. Éditeur pornographe.
● pornographe nom (grec pornographos, de pornê, prostituée) Écrivain ou artiste qui traite de sujets obscènes.
pornographe
n. et adj. Auteur, artiste spécialisé dans les oeuvres obscènes.
|| adj. Qui produit des oeuvres, des objets pornographiques. éditeur pornographe.
⇒PORNOGRAPHE, subst. masc.
A. —Vx. Auteur d'un traité, d'une étude sur la prostitution. Le livre de Restif de la Bretonne, intitulé: Le Pornographe ou Idées d'un honnête homme sur un projet de règlement pour les prostituées, propre à prévenir les malheurs qu'occasionne le publicisme des femmes (Lar. 19e).
B. —Auteur, artiste spécialisé dans les sujets obscènes. Je commence à croire (...) qu'on souffre davantage des accusations justifiées que de celles qu'on ne mérite point (...). M'entendre traiter de pornographe, de boulevardier, de vaudevilliste; accuser d'imiter Maeterlinck! ou Donnay dont je n'ai jamais rien lu! Vraiment, les coups portent à faux (GIDE, Journal, 1908, p.258). Le pornographe, le cynique, l'érotique qui se vante de plus de trois cent soixante cinq maîtresses (DURRY, Nerval, 1956, p.130). Des écrivains aussi considérables que Proust, Colette, Céline ou Jean Genêt restent très peu créateurs au plan strict du vocabulaire érotique et de sa rhétorique, qui paraissent désormais fixés, au moins en dehors de l'argot. Caractéristiques à cet égard sont les oeuvres de pornographes spécialisés comme Piclaours Lagail, productifs de néologismes personnels et plus ou moins fantaisistes que l'idiome n'a pas assimilés, ni même acceptés (GUIR. Litt. érot. 1978, p.118).
— En fonction adj. Écrivain, éditeur pornographe. (Dict.XXes.).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1769 «celui qui écrit sur la prostitution» (RESTIF DE LA BRET, Le Pornographe); 2. 1834 «celui qui écrit des livres obscènes» (BOISTE). Empr. au gr.
«auteur d'écrits sur la prostitution», comp. du gr. 
«prostituée» et de l'élém. -
tiré de 
«écrire».
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1769 «celui qui écrit sur la prostitution» (RESTIF DE LA BRET, Le Pornographe); 2. 1834 «celui qui écrit des livres obscènes» (BOISTE). Empr. au gr. «auteur d'écrits sur la prostitution», comp. du gr. «prostituée» et de l'élém. - tiré de «écrire».
pornographe [pɔʀnɔgʀaf] n. et adj.
ÉTYM. 1769, Restif; comp. sav., du grec pornê « prostituée », et -graphe.
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1 N. m. Vx. Auteur d'un traité, d'une étude sur la prostitution. || Le Pornographe, œuvre de Restif de La Bretonne.
2 (1842). Didact. Auteur spécialiste d'écrits obscènes. || C'est un, une vulgaire pornographe. — Adj. Qui produit de la pornographie. || Éditeur pornographe.
0 Ce n'était pas — disons le mot — un pornographe ?
Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, p. 30.
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DÉR. Pornographie, pornographique.
Encyclopédie Universelle. 2012.