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• 1818; de porcelaine

1 ♦ Marchand de porcelaine; industriel, ouvrier qui fabrique de la porcelaine.

2 ♦ Adj. Qui est relatif à la porcelaine. L'industrie porcelainière de Limoges.

n. Celui, celle qui fabrique ou qui vend de la porcelaine.

⇒PORCELAINIER, -IÈRE, subst.

I. —Substantif

A. —Artisan, ouvrier, ouvrière qui fabrique des objets en porcelaine. Les malheureuses porcelainières, les yeux tirés, grimaçantes de copier à la loupe la Mise au tombeau du Titien (GONCOURT, Man. Salomon, 1867, p.47). La présence du plomb dans tous les émaux rend aussi très dangereuses les professions d'émailleurs, faïenciers, porcelainiers, potiers (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p.314). Nous passons à table et c'est alors un extraordinaire défilé d'assiettes qui sont tout bonnement des chefs-d'oeuvre de l'art du porcelainier (PROUST, Temps retr., 1922, p.711).

B. —Rare. Meuble où l'on range la vaisselle en porcelaine. Je vis, ou revis, la sombre salle à manger, si grande pour elle, sa place à la grande table, en face du buffet ouvert et du porcelainier (MICHELET, Journal, 1841, p.371).

II. —Adj. Relatif à la porcelaine, à son industrie. Limoges, riche en traditions artistiques (...) va devenir dès la fin du XVIII^es. un des centres porcelainiers français les plus importants (Guide prat. de la décor., Paris, Sélection du Reader's Digest, 1972, p.468).

Prononc. et Orth.:[], [-le-], fém. []. Ac. 1878: -nier; 1935: -nier, -nière. Étymol. et Hist. 1818 subst., métier (MARGUERY, Nouv. dict. de la langue fr. d'apr. QUEM. DDL t.25). Dér. de porcelaine; suff. -ier.

porcelainier, ière [pɔʀsəlenje, jɛʀ] n. et adj.

ÉTYM. 1836; de porcelaine.

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1 Marchand de porcelaine; industriel, ouvrier qui fabrique de la porcelaine. || Métier de porcelainier. || Porcelainier-faïencier. || Pinceau de porcelainier. ⇒ Pied-de-biche. — Par appos. || Un ouvrier porcelainier (→ Génération, cit. 18). — Fém. une porcelainière.