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pongée

pongé [ pɔ̃ʒe ] n. m. VAR. pongée
• 1918, -1883; angl. pongee, p.-ê. du chin. pun-ki, pun-gi « métier à tisser »
Taffetas léger de soie ou de schappe (déchets de soie). « Les femmes vêtues de mousseline, de pongés clairs » (Morand). Du pongé de soie.

pongé ou pongée nom masculin (anglais pongee) Taffetas de soie fin et souple, présentant parfois suivant sa provenance un léger grain irrégulier.

pongé(e)
n. m. étoffe légère, faite de laine et de bourre de soie.

⇒PONGÉ(E), (PONGÉ, PONGÉE)subst. masc.
Tissu léger constitué d'un mélange de laine et de bourre de soie, et utilisé pour l'ameublement, l'industrie vestimentaire. Pongé(e) de soie. Il y avait encore les pongées du Japon, les tussores et les corahs des Indes (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p.629). Thérèse, dans une robe de pongé ornée de vert, avec un collier de jade, baroque, s'embêtait (ARAGON, Beaux quart., 1936, p.164).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1935: -gé; ROB., Lar. Lang. fr.: -gé ou -gée. Étymol. et Hist. 1883 les pongées du Japon (ZOLA, loc. cit.). Empr. à l'angl. pongee (1711 paunche, [1760 bungee] 1883 pongee) désignant une soie fabriquée à partir de cocons d'un vers sauvage se nourrissant de feuilles de chêne, prob. empr. au chinois du nord - «métier à tisser» ou - «tissage fait à la maison» (NED). Bbg. QUEM. DDL t.17.

pongé ou pongée [pɔ̃ʒe] n. m.
ÉTYM. 1918; pongée, 1883, Au bonheur des dames, Zola, in Höfler; angl. pongee; p.-ê. chinois pun-ki, pun-gi « métier à tisser », ou du rad. de l'angl. sponge « éponge ».
Tissu léger, sorte de taffetas de soie ou de schappe (déchets de soie). || Robe de pongé (→ Jade, cit. 4).
1 Les femmes vêtues de mousseline, de pongés clairs (…) regardaient passer (…) des autos interalliées en patrouille (…)
Paul Morand, Ouvert la nuit, p. 158.
2 La laideur du dehors est masquée par des rideaux, de pongé jaune, qui répandent en toute saison une illusion de soleil.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté t. I, II, p. 35.
tableau Noms et types de tissus.

Encyclopédie Universelle. 2012.