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podium

podium [ pɔdjɔm ] n. m.
• 1765; mot lat., du gr.
1Didact. Dans un amphithéâtre, un cirque antique, Gros mur qui entourait l'arène et dont le sommet, formant plateforme, supportait les places d'honneur. Archit. anc. Petit soubassement à l'intérieur d'un édifice, sur lequel on pouvait placer des objets.
2(v. 1910) Cour. Plateforme, estrade, à trois places (celle du centre étant plus élevée) sur laquelle on fait monter les vainqueurs après une épreuve sportive. Monter sur le podium : être le vainqueur, devenir champion.
Par ext. Plancher surélevé servant de scène. 2. estrade. Installer un podium pour une kermesse.

podium nom masculin (latin podium, du grec podion, petit pied) Mur qui, dans les amphithéâtres romains, séparait l'arène des gradins. Haut soubassement d'un édifice, avec un ou plusieurs degrés d'accès. Plate-forme où sont présentés au public les premiers de certaines épreuves sportives, notamment aux jeux Olympiques. Tout plancher surélevé ou estrade : Podium d'un spectacle itinérant.podium (expressions) nom masculin (latin podium, du grec podion, petit pied) Monter sur le podium, se classer dans les trois premiers, dans une épreuve sportive.

podium
n. m. Estrade sur laquelle les sportifs vainqueurs d'une épreuve sont présentés au public et reçoivent leur prix. Monter sur le podium. Des podiums.

⇒PODIUM, subst. masc.
A.ANTIQ. ROMAINE
1. ,,Soubassement qui, dans un amphithéâtre, était élevé de quelques mètres au-dessus de l'arène et qui était destiné à l'empereur, aux magistrats et aux vestales`` (CHABAT t.2 1876). [Néron] était là, au premier rang, sur le podium, mêlé aux vestales et aux magistrats curules (RENAN, Antéchrist, 1873, p.172).
2. ,,Sorte de console ou pièce en saillie sur le nu d'une façade pour porter des vases, des bustes ou autres ornements`` (CHABAT t.2 1876).
B.P. anal. Planche surélevée, estrade de petites dimensions:
♦ Il y avait cinq femmes sur une espèce de podium décoré de petits drapeaux, d'ampoules versicolores et de plantes vertes, quatre s'étaient mises en rang pour nous accueillir (...) toutes les quatre se trémoussant, longues jambes noires, hauts talons, jupes pailletées...
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p.233.
Rem. Selon DUPRÉ 1972: ,,Quand on parle de tréteaux où se déroulent certains jeux radiophoniques et où montent même les candidats qui échouent, l'emploi de podium est prétentieux et abusif``.
P. méton. Le spectacle lui-même. Entre-temps, on espère que les podiums (gratuits) de Radio La Rochelle (FM 92) et de l'Hôtel de Ville auront draîné quelques heureuses découvertes (Télérama, 2 juill. 1986, p.102, col. 2-3).
SPORTS. Estrade à deux degrés, dressée sur la pelouse du stade, face à la tribune officielle et sur laquelle prennent place les vainqueurs (le premier au centre entouré par le deuxième et le troisième) pour recevoir les médailles récompensant leurs performances. Nous avons vu sur les «écrans» de télévision les trois médaillés s'entre-féliciter sur le podium, avec un bon naturel exemplaire (Jeux et sports, 1967, p.1231).
Avoir une place sur le podium, monter sur le podium. Se classer dans les trois premiers. À Helsinki, l'équipe de France montait sur le podium, prenant une deuxième place (Jeux et sports, 1967, p.1473).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Plur. des podiums. Étymol. et Hist.1. a) 1545 archit. «degré supportant une rangée de colonnes; stylobate» (SERLIO SABASTIANO, Reigles generales de l'Architecture [...] selon la doctrine de Vitruve, trad. fr., Pieter Coekke van Aelst, Anvers ds Cah. Lexicol. t.19 1971, p.101: le paraxette, nommé de Vitruve Podium, sera d'une grosseur de coulomne), attest. isolée, repris au XVIIIes. 1765 (Encyclop. t.12); b) 1765 antiq. romaine «partie des amphithéâtres et des cirques réservée aux sénateurs et magistrats» (ibid.); 2. ca 1910 «actuellement, plancher surélevé, estrade généralement de faibles dimensions» en partic. sports (d'apr. Pt ROB.); cf. 1962 monter sur le podium (ROB.). Empr. au lat. podium «mur très épais formant une plate-forme autour de l'arène de l'amphithéâtre, et sur lequel se trouvaient plusieurs rangs de sièges, places d'honneur», également terme d'archit. «panneau d'appui, console» (v. sens 1 a); lui-même empr. au gr. «petit pied» dimin. de , «pied». Bbg. BORN. 1967, p.II, 70, 76.

podium [pɔdjɔm] n. m.
ÉTYM. 1765; mot lat., grec podion « petit pied », dimin. de pous, podos « pied » (→ Podo-).
1 Dans un amphithéâtre, un cirque antique, gros mur qui entourait l'arène (cit. 7) et dont le sommet, formant plate-forme, supportait les places d'honneur.
1 Celle-ci (la cavea du Colisée) commençait à 4 mètres au-dessus de l'arène, par la plate-forme du podium que protégeait une balustrade de bronze et sur laquelle étaient posés les sièges en marbre des privilégiés (…)
J. Carcopino, la Vie quotidienne à Rome…, II, III, V.
Archit. anc. Petit soubassement à l'intérieur d'un édifice, sur lequel on pouvait placer certains objets (vases, statues, etc.).
2 (V. 1910). Mod. Plate-forme, estrade à deux degrés (au centre, la place du premier, surélevée, encadrée par celle du deuxième et du troisième) sur laquelle on fait monter les vainqueurs après une épreuve sportive. || Monter sur le podium : être vainqueur, devenir champion.
Par ext. Estrade.
2 Il y avait cinq femmes sur une espèce de podium décoré de petits drapeaux, d'ampoules versicolores et de plantes vertes (…)
B. Cendrars, Bourlinguer, p. 233.
3 Il y avait une trentaine de rangs de chaises devant le podium, et je sentis que tous les auditeurs venaient de se lever.
Malraux, Antimémoires, Folio, p. 168.

Encyclopédie Universelle. 2012.