plasmodium [ plasmɔdjɔm ] n. m.
• 1922; lat. sav.
♦ Biol. Sporozoaire responsable du paludisme.
● plasmodium nom masculin Hématozoaire (plasmodiidé) responsable du paludisme.
plasmodium
n. m. MED Hématozoaire agent du paludisme.
⇒PLASMODIUM, subst. masc.
PARASITOL. Genre de Sporozoaires de la famille des Plasmodi(i)dés parasites des Vertébrés inférieurs et supérieurs et dont la transmission est assurée par la piqûre d'Arthropodes hématophages (d'apr. Encyclop. Sc. Techn. t.6 1971, p.602). Synon. hématozoaire. Le cycle du plasmodium est compliqué. Il prolifère par voie asexuée dans le sang de l'homme ou d'autres mammifères ou oiseaux, formant finalement des éléments sexués qui n'achèvent leur évolution que dans les moustiques (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, 1961, p.416). La malariathérapie a été préconisée pour la première fois en 1917 par l'autrichien Wagner von Jauregg. La méthode consiste à injecter l'agent du paludisme au malade. Il existe plusieurs types de parasites à l'origine du paludisme; celui qui est utilisé ici est le plasmodium vivax qui déclenche une fièvre tierce bénigne (QUILLET Méd. 1965, p.356).
REM. 1. Plasmodial,2, -ale, -aux, adj. Qui concerne le Plasmodium. Ce pigment malarique, d'origine plasmodiale ne doit pas être confondu avec le pigment ocre (VINCENT, RIEUX ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 1 1924, p.183). V. ex. infra s.v. plasmodie. 2. Plasmodie, subst. fém. Parasite du genre Plasmodium. Les quatre espèces plasmodiales parasites de l'homme sont P. [Plasmodium] vivax, P. falciparum, P. malariae et P. ovale (...). Au cours de leur cycle biologique, les plasmodies changent sans cesse d'aspect et de taille, par suite de l'alternance de phases de croissance et de phases de division (nucléaire et cytoplasmique) (M. GENTILINI, B. DUFLO, Méd. tropicale, 1977, p.24). 3. Plasmodi(i)dés,(Plasmodidés, Plasmodiidés) subst. masc. plur. Famille de Sporozoaires du sous-ordre des Hémosporidies, présentant deux types de schizogonie, l'une exoérythrocytaire et l'autre érythrocytaire, chez l'hôte vertébré et une phase sexuée ou sporogonie chez l'hôte invertébré (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972). 4. Plasmodium, forme sav. all. de plasmode (v. -ode1). On voit se produire à la surface de la membrane germinative des bourgeons constitués comme elle par un plasmodium nucléé (BRUMPT, Parasitol., 1910, p.227).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist.I. 1897 biol. (A. LABBÉ, c.r. SABATIER, La Spermatogénèse chez les poissons sélaciens, in L'Année biol., p.99 ds QUEM. DDL t.6). II. 1922 parasitol. (Lar. 20e). Mot lat. sc. mod. créé sur plasma, suff. lat. -odium par Cienkowski (1863, Pringsheim Botanik, III, 400 d'apr. NED; cf. I), repris en 1885 par le biologiste italien Marchiafava (Fortschritte der Medizin, III, 787-806) pour désigner l'hématozoaire du paludisme (cf. II).
plasmodium [plasmɔdjɔm] n. m.
ÉTYM. 1905, plasmodiôme, Rev. gén. des sc., no 3, p. 134; 1922, Larousse; lat. mod., 1885. → Plasmode.
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♦ Didact. Protozoaire sporozoaire, parasite propagé par la piqûre d'insectes. ⇒ Hématozoaire.
0 (…) un nombre important de Protozoaires sont parasites, pullulent dans les organismes qu'ils infestent et constituent ainsi de redoutables agents pathogènes, déterminant des maladies graves et épidémiques. C'est le cas de l'Amibe dysentérique, et de beaucoup de formes de la classe des Sporozoaires, parmi lesquels le genre Plasmodium; celui-ci est le terrible agent du paludisme, ou malaria, qui a transformé, au cours de l'histoire, des régions peuplées en véritables déserts et qui a été l'un des plus sérieux obstacles, au siècle dernier, au peuplement du continent africain par les Européens.
Maurice Caullery, les Étapes de la biologie, p. 76-77.
Encyclopédie Universelle. 2012.