placenta [ plasɛ̃ta ] n. m.
• 1642; placente « gâteau, galette » 1540; mot lat.
1 ♦ Masse charnue et spongieuse richement vascularisée, qui adhère à l'utérus par un grand nombre de prolongements et communique avec le fœtus par le cordon ombilical. Chez les mammifères placentaires, le placenta représente l'annexe fœtale par laquelle se font les échanges entre le fœtus et le sang maternel. Expulsion du placenta. ⇒ délivrance.
2 ♦ (1694) Bot. Partie d'un carpelle où sont insérés les ovules. La graine est attachée au placenta par le funicule.
● placenta nom masculin (latin placenta, gâteau) Organe d'échanges entre le fœtus et la mère, expulsé après l'accouchement au cours de la délivrance. Partie de la surface d'un carpelle sur laquelle sont insérés les ovules. ● placenta (expressions) nom masculin (latin placenta, gâteau) Placenta prævia, anomalie d'insertion du placenta, situé trop bas dans l'utérus.
placenta
n. m.
d1./d PHYSIOL Masse charnue d'apparence spongieuse, richement vascularisée, formée par l'imbrication étroite des villosités du chorion (membrane entourant le foetus) et de la muqueuse utérine, et qui assure chez les mammifères supérieurs (dits mammifères placentaires) les échanges entre l'organisme du foetus et celui de la mère, pendant la gestation.
d2./d BOT Partie de la paroi des carpelles où s'insèrent les ovules.
⇒PLACENTA, subst. masc.
A. —ANAT. Chez les Mammifères placentaires, organe transitoire formé au début de la gestation par l'association de tissus d'origine embryonnaire (allanto-chorion) et maternelle (muqueuse utérine), relié au foetus par le cordon ombilical, qui assure les échanges nutritifs et gazeux entre la mère et le foetus et est expulsé après la sortie de ce dernier. Dans une case, une femme vient d'accoucher. L'enfant n'a même pas encore commencé à crier; il tient encore au placenta (GIDE, Voy. Congo, 1927, p.711). La disposition topographique du placenta et sa structure varient beaucoup suivant les ordres des Mammifères (CAULLERY, Embryol., 1942, p.101).
B. —BOT. Partie intérieure de l'ovaire à laquelle sont fixés les ovules, directement ou par l'intermédiaire d'un funicule. On voudrait arrêter ce blé [de l'Argentine], en retarder la maturité, en stériliser le placenta (MORAND, Air indien, 1932, p.35).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Plur. des placentas. Étymol. et Hist.1. 1642 (Th. GELÉE, L'Anat. fr. en forme d'abrégé, p.422); 2. 1694 bot. (TOURNEFORT Bot. t.1, p.553). Empr. au lat. placenta, -ae «galette, gâteau» en raison de la forme de cet organe chez l'être humain. Un empr. isolé de placenta au sens de «galette» est att. en 1540 (G. MICHEL, Egl. de Virgile, 18 v° ds DELB. Notes mss). Fréq. abs. littér.:28.
placenta [plasɛ̃ta] n. m.
ÉTYM. 1654; placente « gâteau, galette », 1540; lat. placenta.
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♦ Didactique.
1 Physiol. Masse charnue et spongieuse richement vascularisée, qui adhère à l'utérus par un grand nombre de prolongements et communique avec le fœtus (cit. 2) par le cordon ombilical. || Lobe du placenta. ⇒ Cotylédon. || Chez les mammifères placentaires, le placenta représente l'annexe fœtale par laquelle se font les échanges entre le corps du fœtus et le sang maternel. || Expulsion du placenta au cours de l'accouchement. ⇒ Arrière-faix (cit. 2), délivrance, délivre.
2 Bot. Partie d'un carpelle où sont insérés les ovules. ⇒ Placentation. || La graine est attachée au placenta par le funicule.
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DÉR. Placentaire, placentation.
COMP. Placentographie.
Encyclopédie Universelle. 2012.