Akademik

pivoine

pivoine [ pivwan ] n. f.
• v. 1393; peone 1180; lat. pæonia, gr. paiônia
Plante vivace (renonculacées), cultivée pour ses larges fleurs roses, blanches ou rouges; fleur de cette plante. « des champs de pivoines arborescentes déroulaient de somptueux tapis » (Mirbeau). Bouquet de pivoines. Rouge comme une pivoine.

pivoine nom féminin (latin paevonia, variante de paeonia, du grec paiônia) Renonculacée ornementale vivace, cultivée pour ses grosses fleurs rouges ou roses, parfumées.

pivoine
n. f. Plante bulbeuse ou arbustive (genre Paeonia, Fam. renonculacées) cultivée pour ses grosses fleurs rouges, roses ou blanches; sa fleur.
Loc. fig. être rouge comme une pivoine, très rouge.

⇒PIVOINE, subst. fém.
BOT. Plante bulbeuse vivace, de la famille des Renonculacées, qui fleurit en mai et juin, à grandes fleurs rouges, roses, blanches ou panachées, odorantes ou non. Pivoine arborescente, herbacée. La pivoine produit beaucoup d'effet, mais sa floraison est de très courte durée et elle occupe beaucoup de terrain toute l'année (GRESSENT, Créat. parcs et jardins, 1891, p.924):
♦ La pivoine, sanguine en son premier mois, pousse d'un tel jet que ses hampes, ses feuilles à peine dépliées traversent, emportent et suspendent dans l'air leur suprême croûte de terre comme un toit crevé.
COLETTE, Mais. Cl., 1922, p.262.
Pivoine officinale. La racine de la pivoine (...) est tuberculeuse, solide, compacte (...). Fraîche, elle a une odeur forte, narcotique et désagréable, qu'elle perd en se séchant, et une saveur amère sucrée un peu astringente (KAPELER, CAVENTOU, Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.550).
Loc. fam. [À propos de qqn] (Être, devenir) rouge comme une pivoine. Rougir très fortement sous l'effet d'une émotion. Jeanne parut, essoufflée, rouge comme une pivoine, les yeux grands ouverts, les bras ballants, charmante dans sa gaucherie naïve (A. FRANCE, Bonnard, 1881, p.409).
REM. Pivoiner, verbe intrans., fam. Rougir, devenir rouge comme une pivoine. Je t'aime, tu m'aimes, je te l'annonce, tu tâches de pivoiner et de baisser tes stores, toutes les femmes font ça pour enjôler les hommes (HUYSMANS, Soeurs Vatard, 1879, p.126).
Prononc. et Orth.:[pivwan]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1393 bot. (Ménagier, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, II, 2, p.122, § 35). Empr. au lat. paeonia «id.», d'où dès l'a. fr. la forme pyoine (1180-90 ALEX. DE PARIS, Alexandre, I, 1147 in Elliott Monographs, n° 37, p.26), avec -v- épenthétique, cf. le lat. des inscriptions pompéiennes paeuonia ds Z. rom. Philol. t.61, p.358, empr. au gr. «id.» (v. ANDRÉ Bot.), fém. substantivé de l'adj. «relatif à Paeôn, propre à guérir» de «Paeôn, littéralement le guérisseur, le secourable». Fréq. abs. littér.:97. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1976, t.40, pp.457-458. — LOMMATZSCH (E.). Blumen und Früchte im altfrz. W. Z. fr. Spr. Lit. 1966, t.76, p.312. — QUEM. DDL t.7, 13.

pivoine [pivwan] n. f. et m.
ÉTYM. V. 1398, in D. D. L.; peone, 1180; lat. pænonia, grec paiônia.
1 N. f. Plante dicotylédone (Renonculacées), scientifiquement appelée pæonia, d'origine exotique, vivace, dont les fleurs, de couleurs variées, ont l'apparence de roses de très grande taille.La fleur de cette plante. || Mettre des pivoines dans un vase. || Pivoine rouge.
0 Avides de s'unir au glorieux été,
La pivoine touffue et l'anémone rose
Se pâment de désir et semblent rejeter
Le lâche vêtement des corolles décloses.
Anna de Noailles, Poésies, « Cœur innombrable », Bittô.
Loc. (1880). Être rouge comme une pivoine : avoir le visage très rouge (→ Gaucherie, cit. 1).
2 N. m. (1562; par anal. de couleur). Régional. Bouvreuil.
tableau Noms d'oiseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.