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pivert

pivert [ pivɛr ] n. m.
• 1488; de 1. pic et vert
Grand pic à plumage jaune et vert. — On écrit aussi PIC-VERT . ⇒ 1. pic.

pivert
n. m. Pic d'Europe à plumage vert et jaune, à tête rouge. Syn. pic-vert.

⇒PIVERT, subst. masc.
ORNITH. Oiseau du genre pic (v. pic1) à plumage jaune et vert et à tête rouge et noir. Pas un souffle sous le couvert (...). On n'entendait que le pivert toquer à coups de bec contre un tronc et s'envoler en criant (POURRAT, Gaspard, 1922, p.209). Pour les Indiens de la Prairie, en Amérique du Nord, le pivert détourne les désastres que sont la tempête et la foudre. D'où l'emploi des plumes de pivert dans certaines cérémonies rituelles (Symboles 1969).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1718, 1740: pic, picvert, pivert; dep. 1835: pic-vert, pivert (id. ds LITTRÉ, Lar. Lang. fr.); ROB.: pic vert, pivert, picvert. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p.210: pivert. V. pic1. Étymol. et Hist. [1488 Olivier Pivert, Jacquet Pivert, noms propres (Doc. ds Arch. de Bretagne, Nantes, Société des Bibliophiles bret., 1884, t.2, p.90)]; 1521 [éd.] pyvert zool. (P. GRINGORE, Les Menus propos, f° niii v°); 1531 pivert (EST., s.v. picus). Comp. de pic1 et de vert. On note également la graphie picz vers, plur. en 1509 (J. LEMAIRE DE BELGES, Illustrations de Gaule, éd. Stecher, I, 202). Fréq. abs. littér.:52. Bbg. RIEGLER (R.). Spechtnamen. Z. des Vereins für Volkskunde. 1913, t.23, p.267. — SAIN. Arg. 1972 [1907], p.109.

pivert [pivɛʀ] n. m.
ÉTYM. 1488; pyvard, 1379; de 1. pic, et vert.
Oiseau grimpeur (Picidés) à plumage jaune et vert. 1. Pic.REM. On rencontre parfois la forme picvert, pic-vert [pi(k)vɛʀ]. — Le pivert est aussi appelé avocat du meunier, becquebois, charpentier, oiseau de la pluie, perce-bois, picot, etc.
0 (…) nous pouvons relever les yeux, suivre dans la futaie le vol festonné du pivert. Il tombe, les ailes repliées : il est vert tout entier, comme une feuille entre cent mille feuilles. Ses ailes battent, le soulèvent sur une passerelle aérienne : alors il se bariole de soufre, sa tête levée se chaperonne d'écarlate. Et de nouveau glissant les ailes au corps, de nouveau remontant déployé, tour à tour il s'éteint et s'éclaire, à chaque métamorphose poussant son triple cri : les trois coups d'un théâtre de fées.
M. Genevoix, Forêt voisine, XI.
tableau Noms d'oiseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.