piolet [ pjɔlɛ ] n. m.
• 1868; mot du Val d'Aoste, du piémont. piola « petite hache »
♦ Bâton d'alpiniste, ferré à l'une de ses extrémités et garni à l'autre d'un petit fer de pioche. « Le piolet, l'alpenstock, un sac sur le dos, un paquet de cordes en sautoir » (A. Daudet).
● piolet nom masculin (mot valdôtain, de l'ancien provençal piola, hache) Instrument en forme de pioche, utilisé par les alpinistes pour les courses de neige et de glace. ● piolet (homonymes) nom masculin (mot valdôtain, de l'ancien provençal piola, hache) piaulaient forme conjuguée du verbe piauler piaulais forme conjuguée du verbe piauler piaulait forme conjuguée du verbe piauler piauler verbe
piolet
n. m. Courte pioche utilisée en alpinisme.
⇒PIOLET, subst. masc.
Bâton d'alpiniste dont un bout est ferré et l'autre muni d'un petit fer de pioche. Pointe, tête du piolet; coup de piolet. Ses amitiés d'autrefois (...) l'entraînèrent très vite sur cette pente à l'inclination modérée où (...) il ne risquait pas de glisser et où les souliers à crampons, les piolets d'alpiniste s'avéraient inutiles (VIALAR, Débucher, 1953, p.142). En 1908, Eckenstein met au point des crampons rationnellement conçus et lance le piolet court (Jeux et sports, 1967, p.1652). V. aussi alpenstock ex. 1.
REM. Piolet-, élém. de compos. entrant dans la constr. de subst. masc. a) [Les mots constr. désignent des modes d'utilisation du piolet] Piolet-ancre, piolet-appui, piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-rampe . (Ds QUEM. DDL t.27). b) [Les mots constr. désignent des types particuliers de piolets] Piolet-hache, piolet-marteau (ibid.).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1868 (Club Alpin Suisse, Annuaire ds PETIOT); 1869 (LITTRÉ). Empr. au valdotain piolet «petite hache», dér. du piém. piola (cf. lat. médiév. piola att. à Asti ds DU CANGE, aussi en Lombardie, Émilie et Vénétie d'apr. FEW t.16, p.147b), dér. avec aphérèse de apia «hache», prob. empr. au prov. (cf. FEW, loc. cit., p.145a), lui-même issu du frq. hâppia (v. FEW, loc. cit. et K. BALDINGER ds Mél. P. Gardette, 1966, p.68; cf. hache). Fréq. abs. littér.:32. Bbg. QUEM. DDL t.27.
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1868 (Club Alpin Suisse, Annuaire ds PETIOT); 1869 (LITTRÉ). Empr. au valdotain piolet «petite hache», dér. du piém. piola (cf. lat. médiév. piola att. à Asti ds DU CANGE, aussi en Lombardie, Émilie et Vénétie d'apr. FEW t.16, p.147b), dér. avec aphérèse de apia «hache», prob. empr. au prov. (cf. FEW, loc. cit., p.145a), lui-même issu du frq. hâppia (v. FEW, loc. cit. et K. BALDINGER ds Mél. P. Gardette, 1966, p.68; cf. hache). Fréq. abs. littér.:32. Bbg. QUEM. DDL t.27.
piolet [pjɔlɛ] n. m.
ÉTYM. 1868; mot du Val d'Aoste, du piémontais piola « petite hache ».
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♦ Bâton d'alpiniste en métal (naguère, en bois), muni à l'une de ses extrémités d'une pique et à l'autre d'un fer à pointe et panne horizontale en forme de truelle. ⇒ Alpenstock. || Piolet-canne (pentes faciles). || Piolet-ramasse (pentes moyennes). || Piolet-ancre (montées très difficiles). || Piolet-appui (descente).
1 Le piolet, l'alpenstock, un sac sur le dos, un paquet de cordes en sautoir (…) complétaient le harnachement de ce parfait alpiniste.
Alphonse Daudet, Tartarin sur les Alpes, I.
2 Ni corde, ni piolet. Aucune pratique de la montagne. Aucun espoir de s'en tirer.
Gide, Journal, 31 mars 1931.
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COMP. Marteau-piolet.
Encyclopédie Universelle. 2012.