pianola [ pjanɔla ] n. m.
• 1904; marque déposée; de l'angl.
♦ Piano mécanique. « les hoquets du pianola » (Aragon).
● Pianola nom masculin (nom déposé) Modèle de piano pneumatique.
⇒PIANOLA, subst. masc.
MUSIQUE
A. —Mécanisme adaptable permettant de transformer un piano en piano mécanique. Je désire garder tout le salon même le piano à queue auquel je compte faire adapter un pianola Aeolian, et pour cela il faut un piano à queue (PROUST, Corresp., Paris, Plon, 1980 [1906], p.291).
B. —Piano mécanique. Je revois une maison avec deux ailes nouées à un perron, des rideaux de chintz et un pianola (MORAND, Tendres stocks, 1921, p.78). Je mis au point la composition d'une pièce pour pianola (STRAVINSKY, Chron. vie, 1931, p.150).
Prononc. et Orth.:[
]. Plur. des pianolas. Étymol. et Hist. 1. 1904 «instrument de musique à clavier, qu'on place sur un clavier ordinaire, et à l'aide duquel on exécute mécaniquement certains airs» (brevet d'invention n° 340938 ds O. BARLI, La Facture fr. du piano de 1849 à nos jours, Paris, 1983, p.103); 2. 1921 désigne un piano mécanique fonctionnant de manière autonome (MORAND, loc. cit.). Mot anglo-amér. att. dep. 1899 (ds DAE), dimin. de l'angl. piano (v. piano2) formé pour désigner un piano mécanique inventé par E. S. Votey en 1896. Voir REY-GAGNON Anglic.
]. Plur. des pianolas. Étymol. et Hist. 1. 1904 «instrument de musique à clavier, qu'on place sur un clavier ordinaire, et à l'aide duquel on exécute mécaniquement certains airs» (brevet d'invention n° 340938 ds O. BARLI, La Facture fr. du piano de 1849 à nos jours, Paris, 1983, p.103); 2. 1921 désigne un piano mécanique fonctionnant de manière autonome (MORAND, loc. cit.). Mot anglo-amér. att. dep. 1899 (ds DAE), dimin. de l'angl. piano (v. piano2) formé pour désigner un piano mécanique inventé par E. S. Votey en 1896. Voir REY-GAGNON Anglic.
pianola [pjanɔla] n. m.
ÉTYM. Av. 1922; de l'angl.; marque déposée.
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♦ Piano mécanique de la marque de ce nom.
0 Je restais dans mon lit et elle (Albertine) allait s'asseoir au bout de la chambre devant le pianola, entre les portants de la bibliothèque. Elle choisissait des morceaux ou tout nouveaux ou qu'elle ne m'avait encore joués qu'une fois ou deux, car, commençant à me connaître, elle savait que je n'aimais proposer à mon attention que ce qui m'était encore obscur (…)
Proust, la Prisonnière, Pl., t. III, p. 372 (1922).
Encyclopédie Universelle. 2012.