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phone

phone [ fɔn ] n. m.
• 1949; du gr. phônê « voix, son »
Phys. Unité de mesure (sans dimension) de puissance sonore, correspondant à l'intensité en décibels d'un son d'une fréquence de 1 000 Hz.

phone nom masculin Unité utilisée dans la mesure de l'intensité des sons et des bruits. (L'oreille perçoit les intensités comprises entre 0 phone [seuil d'audibilité] et 130 phones environ [seuil de douleur].) ● phone (homonymes) nom masculin faune nom féminin faune nom masculin

phone
n. m. PHYS Unité sans dimension mesurant l'intensité subjective des sons et des bruits.

⇒PHONE, subst. masc.
A.PHYS. ,,Unité de mesure de l'intensité physiologique d'un son`` (SARM. Phys. 1981). Le son pur étalon à 1000 Hz étant émis par ondes planes face à l'observateur, le nombre de phones à l'équivalence jugée est égal au nombre de DB [décibels] entre la pression acoustique due aux ondes étalons et la pression normalisée de référence (PIR. 1964).
B.PHONÉT., LING. ,,On appelle parfois phones les sons du langage, c'est-à-dire chacune des réalisations concrètes d'un phonème, variables suivant le contexte phonique, le locuteur, les conditions générales d'émission`` (Ling. 1972).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist.1. a) 1857 «élément sonore du langage» (LENGLET-MORTIER & D. VANDAMME, Nouv. et véritables étymol. médicales, p.13 ds QUEM. DDL t.7), attest. isolée; b) 1972 (Ling.); 2. 1890 «sorte de téléphone» (Lar. 19e Suppl.); 3. 1949 «unité d'intensité sonore» (Nouv. Lar. univ.). 1 et 3 du gr. «son de la voix, voix». Au sens 2 empr. à l'angl. phone, abrév. de telephone (fr. téléphone) att. dep. 1884 ds NED. Bbg. SOUZA (R. de), KEMPF (G. M.). De l'Unité phonétique: phone, segment, trait. Linguistique. Paris, 1973, t.9, n° 2, pp.59-82.

phone [fɔn] n. m.
ÉTYM. 1857; dér. sav. de phon-.
1 (V. 1949). Phys. Unité de puissance sonore. || « L'intensité, en phones, d'un son quelconque, est égale à l'intensité en décibels d'un son de fréquence 1.000 qui semble aussi fort à l'oreille que le son considéré » (Uvarof et Chapman, Dict. des Sciences).
2 (1857). Ling. Vx. Unité sonore servant à l'expression linguistique.
0 Nous ne parlerons point de diphtongues. Ces genres de phones appartiennent aux éléments de la grammaire.
Lenglet-Mortier et Vandamme, Nouvelles et véritables étymologies médicales, p.13, 1857, in D. D. L., II, 7.
Mod. Réalisation concrète d'une unité phonologique (phonème), variable suivant les déterminations socio-culturelles du locuteur, et plus généralement selon les conditions de la communication.

Encyclopédie Universelle. 2012.