pessaire [ pesɛr ] n. m.
• XIIIe « médicament pour la matrice »; bas lat. pessarium, de pessum, gr. pessos « tampon de charpie »
1 ♦ (1765) Méd. Dispositif introduit dans le vagin, destiné à remédier aux déviations de l'utérus.
2 ♦ Anciennt Préservatif mécanique pour la femme. ⇒ diaphragme.
● pessaire nom masculin (bas latin pessarium, du grec pessos, tampon) Instrument permettant de corriger certaines anomalies de position de l'utérus (rétrodéviation, hystéroptôse). Diaphragme anticonceptionnel.
pessaire
n. m. MED Préservatif féminin, diaphragme.
⇒PESSAIRE, subst. masc.
A. —Vieilli, MÉD. Dispositif introduit dans le vagin pour maintenir l'utérus dans sa position normale. Une fillette (...) causait tout haut (...) de descentes de matrice, de ceintures, de bandages, de pessaires (GONCOURT, Journal, 1883, p.271).
B. —Dispositif introduit dans le vagin servant de préservatif anticonceptionnel pour la femme. Synon. usuel diaphragme. Le salut du monde était dans la limitation préventive des naissances, (...) la licence due au pessaire n'était point licencieuse (F. JOURDAIN, Sans remords ni rancune, [1953], pp.23-24 ds ROB. Suppl. 1970).
Prononc. et Orth.:[
], [pe-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. «espèce de suppositoire qui sert à provoquer les menstrues ou à guérir les maladies de la matrice» (Le Livre des Simples Medecines, éd. P. Dorveaux, 65); ca 1490 «instrument qui sert à introduire le pessaire dans la matrice» (Arbolayre, f° 23 v°, ibid., gloss.); 2. 1743 «petit appareil utilisé pour remédier aux déviations de la matrice» (Mém. de l'Ac. royale de chir., t.1, p.708). Empr. au b. lat. méd. pessarium, dér. de pessum/pessus (du gr. 
«jeton, gland, tampon de charpie»).
], [pe-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. «espèce de suppositoire qui sert à provoquer les menstrues ou à guérir les maladies de la matrice» (Le Livre des Simples Medecines, éd. P. Dorveaux, 65); ca 1490 «instrument qui sert à introduire le pessaire dans la matrice» (Arbolayre, f° 23 v°, ibid., gloss.); 2. 1743 «petit appareil utilisé pour remédier aux déviations de la matrice» (Mém. de l'Ac. royale de chir., t.1, p.708). Empr. au b. lat. méd. pessarium, dér. de pessum/pessus (du gr. «jeton, gland, tampon de charpie»).
pessaire [pesɛʀ] n. m.
ÉTYM. XIIIe; « remède contre les maladies utérines »; 1765, sens mod.; bas lat. pessarium, dér. de pessum, grec pessos « tampon de charpie pour une plaie ».
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1 Méd. Petit appareil, introduit dans le vagin de la femme, utilisé pour remédier aux déviations de l'utérus. || Pessaire en caoutchouc, pessaire à air, à tige.
1 (…) cela vaudrait bien une annonce de trois lignes dans les Débats et le Courrier français, entre les pessaires élastiques, les cols en crinoline, les biberons en tétine incorruptible (…)
Th. Gautier, Préface de Mlle de Maupin, p. 51 (éd. critique Matoré).
2 Préservatif anticonceptionnel pour la femme. ⇒ Diaphragme.
2 Le salut du monde était dans la limitation préventive des naissances (…) Robin (…) expliquant à son contradicteur que la licence due au pessaire n'était point licencieuse (…) Croizet chevauchait un autre dada : la vertu du cacahuète (…) Il faut de tout pour faire un monde, même des cacahuètes et des pessaires, le pessaire évitant seul le surnombre qui eût diminué pour chacun sa part de cacahuètes.
Francis Jourdain, Sans remords ni rancune, p. 23-24.
Encyclopédie Universelle. 2012.