périgée [ periʒe ] n. m.
• 1557; gr. perigeios
♦ Astron. Apside inférieure d'une planète par rapport à la Terre; point de l'orbite d'un astre (ou d'un satellite artificiel) le plus proche de la Terre. Le périgée d'un satellite. La Lune est dans, à son périgée.
⊗ CONTR. Apogée.
● périgée nom masculin (grec perigeios, terrestre) Point de l'orbite d'un corps céleste où la distance de ce corps à la Terre est minimale, par opposition à l'apogée. ● périgée (difficultés) nom masculin (grec perigeios, terrestre) Genre Masculin : le périgée s'oppose à l'apogée. Mot masculin à finale en -ée, comme apogée, lycée, mausolée, musée, périnée, etc. ● périgée (synonymes) nom masculin (grec perigeios, terrestre) Point de l'orbite d'un corps céleste où la distance de...
Contraires :
- apogée
périgée
n. m. ASTRO Point de l'orbite d'un astre ou d'un satellite le plus rapproché de la Terre (par oppos. à l' apogée).
— époque où un astre se trouve en ce point.
⇒PÉRIGÉE, subst. masc.
ASTRON. Point de l'orbite, réelle ou apparente, d'un astre, ou d'un satellite artificiel, quand ce corps céleste se trouve le plus près de la Terre. Anton. apogée. C'est ce que prétendent les astronomes, qui attribuent à l'élévation des rochers de Mercure les reflets brillants qu'il nous envoie quand il est à son périgée (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 349). Le périgée étant mobile, la période de retour de la lune à ce point particulier de son orbite est différente de la révolution sidérale (DANJON, Cosmogr., 1948, p. 211). Ces orbites très allongées sont toujours très perturbées par l'attraction luni-solaire, et les satellites sont éphémères. De toute façon, on ne les contrôle guère au-delà de deux ou trois retours au périgée (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 582).
— Empl. adj. La lune est périgée. (Dict. XIXe et XXe s.).
— P. anal. [En parlant de la position de la terre par rapport au soleil] Synon. périhélie. La terre ne décrit pas un cercle autour du soleil, mais bien une ellipse, à une certaine époque de son parcours, elle est à son apogée, c'est-à-dire à son plus grand éloignement du soleil, et à une autre époque, à son périgée, c'est-à-dire à sa plus courte distance (VERNE, Île myst., 1874, p. 547).
— Au fig. Degré le plus haut. Ceux qui, touchant au périgée de la crédulité humaine, croient à l'infaillibilité d'un chef suprême (J.-G.-A. FORSTER, Voyage philos. et pittoresque sur les bords du Rhin, trad. par Ch. Pougens, éd. Buisson, 1794, p. 318).
Prononc. et Orth. :[]. Ac. 1694, 1718 : perigée; dep. 1740 : pé-. Étymol. et Hist. 1557 subst. perigee (P. DE MESMES, Instit. astron., p. 266); 1690 adj. perigée (FUR.). Empr. au gr. terme d'astron., neutre de l'adj. « qui entoure la terre », comp. de « autour » et de - (-), de () « terre ».
périgée [peʀiʒe] n. m.
ÉTYM. 1557; du grec perigeios « qui entoure la terre ». → -gée.
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♦ Astron. et cour. Périastre d'une planète par rapport à la Terre; point de l'orbite d'un astre (ou d'un satellite artificiel) où il se trouve à la distance la plus courte de la Terre. || La Lune est dans son périgée. || Le périgée d'un satellite. — Abusif, mais relativement fréquent dans la langue courante. Périastre de la Terre, périhélie.
0 La Terre ne décrit pas un cercle autour du Soleil, mais bien une ellipse, ainsi que le veulent les lois de la mécanique rationnelle. La Terre occupe un des foyers de l'ellipse, et, par conséquent à une certaine époque de son parcours, elle est à son apogée, c'est-à-dire à son plus grand éloignement du Soleil, et à une autre époque, à son périgée, c'est-à-dire à sa plus courte distance.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 775.
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CONTR. Apogée.
Encyclopédie Universelle. 2012.