pépite [ pepit ] n. f.
• 1714; pepitas 1648; esp. pepita « pépin »
♦ Morceau d'or natif sans gangue. Pépites et paillettes. « Les plus riches mines du monde. Les plus grosses pépites. C'est le filon » (Cendrars). Pépites d'or. — Par ext. Pépites de cuivre, de platine. Pépite alluvionnaire. — Pépites de chocolat dans une glace.
● pépite nom féminin (espagnol pepita) Masse de métal natif, et principalement d'or.
pépite
n. f. Petite masse de métal natif, et, particulièrement, d'or.
⇒PÉPITE, subst. fém.
Petite masse d'or natif, sans gangue. Pépite aurifère. Les fondateurs de la ville craignaient que la fièvre de l'or vînt se mettre à la traverse de leurs projets. Mais, par bonheur, les pépites étaient petites et rares (VERNE, 500 millions, 1879, p.154). Au Mexique, on le trouve [l'or] sous forme de pépites à la surface du sol ou dans le sable des rivières (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p.164).
♦P. métaph. La considération qu'il m'accorde me paraît injustifiée. D'où le grand effort que je fais pour sortir du plus profond de moi quelques pépites (GIDE, Journal, 1938, p.1317).
— P. ext. Petite masse d'un métal natif. Pépite de platine; pépite alluvionnaire. On trouvait des pépites de cuivre pur. Ce cuivre natif était martelé et transformé en objets variés (PAGE, Dern. peuples primit., 1941, p.110).
Prononc. et Orth.:[pepit]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1714 «petite masse d'or natif, sans gangue» (FEUILLÉE, Journal des observations physiques, t.1, p.140 ds ARV., p.403). Empr. à l'esp. pepita «id.» (1590, J. DE ACOSTA, Historia natural y moral de las Indias ds ARV., attest. reprise en 1648, sous sa forme esp., par l'aut. fr. V. LE BLANC ds Voyages, I, p.140, qui renvoie à l'ouvrage d'Acosta, v. ARV.). L'esp. pepita, signifiant proprement «pépin (de fruit)», empr. en ce sens, au XVIes., par le fr. (1527 [éd.] Trad. de la Célestine de F. de Rojas [ouvrage esp.], f° B 7 r°), est un dér. du rad. expressif pep-, v. pépin. Fréq. abs. littér.:22.
pépite [pepit] n. f.
ÉTYM. 1714; pepitas, au plur. (comme mot esp.), 1648; esp. pepita « pépin (de fruit) », du rad. expressif pep-. → Pépin.
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1 (…) il désire de recueillir les pépites d'or que roulent mystérieusement les ruisseaux de la colline.
M. Barrès, la Colline inspirée, XVI.
2 Les plus riches mines du monde. Les plus grosses pépites. C'est le filon.
B. Cendrars, l'Or, VIII, 29.
♦ Par ext. (En parlant d'autres métaux). || Pépites de cuivre, de platine. || Pépite alluvionnaire.
2 Par métaphore et fig. Élément précieux. || Un texte confus, mais qui contient des pépites.
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DÉR. V. Pépètes.
Encyclopédie Universelle. 2012.