pellucide [ pelysid ] adj.
• XVIe; lat. pellucidus → lucide
♦ Rare Translucide. — Biol. Membrane (ou zone) pellucide, qui entoure l'ovule. — Littér. « un brouillard léger, vivant, pellucide » (Duhamel) .
● pellucide adjectif (latin pellucidus, transparent) Membrane ou zone pellucide, membrane d'enveloppe de l'ovule qui, à maturité, laisse pénétrer un spermatozoïde, soit en un point quelconque, soit par un micropyle (poissons). ● pellucide (expressions) adjectif (latin pellucidus, transparent) Membrane ou zone pellucide, membrane d'enveloppe de l'ovule qui, à maturité, laisse pénétrer un spermatozoïde, soit en un point quelconque, soit par un micropyle (poissons). ● pellucide (synonymes) adjectif (latin pellucidus, transparent) Membrane ou zone pellucide
Synonymes :
- membrane vitelline
⇒PELLUCIDE, adj.
Rare. Qui est transparent ou translucide. Corps, substance pellucide. Dans tous ceux [les animaux] dont la peau est colorée, on peut enlever l'épiderme presque pellucide, et le cuir ne participe jamais de cette couleur (CUVIER, Anat. comp., t.2, 1805, p.549).
— BIOL. Zone pellucide. Membrane d'enveloppe de l'ovule, transparente et perméable aux spermatozoïdes et aux microorganismes chez beaucoup de vertébrés, dure et imperméable chez certains poissons, mais présentant alors une petite ouverture par où pénètre le spermatozoïde. La couche granuleuse se modifie, de façon à former une zone pellucide (E. PERRIER, Zool., t.4, 1928, p.2888).
Prononc.:[pelysid]. Étymol. et Hist. 1575 (A. PARÉ, OEuvres, chap.28, éd. J.-F. Malgaigne, t.2, p.690). Empr. au lat. perlucidus, pellucidus «transparent» (de per- préf. à valeur intensive et lucidus «clair, lumineux», dér. de lux, -cis «lumière»).
pellucide [pelysid; pɛllysid] adj.
ÉTYM. 1560, A. Paré; lat. pellucidus, même sens, de per, et lucidus. → Lucide.
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♦ Didact. Transparent, translucide. || Membrane (ou zone) pellucide de l'œuf, qui entoure l'ovocyte en voie de maturation.
♦ Littéraire :
0 (…) c'était un brouillard léger, vivant, pellucide, qui ne cachait point les êtres mais les ornait, les parait, les transfigurait.
G. Duhamel, Chronique des saisons amères, III, XIII.
Encyclopédie Universelle. 2012.