papas [ papas ] n. m.
• 1743; palpas 1210; mot grec « père, patriarche »
♦ Prêtre, évêque ou patriarche de l'Église grecque. ⇒ pope.
● papas nom masculin (grec byzantin papas, du grec moderne pappas, père) Nom donné au prêtre par les chrétiens du Levant.
⇒PAPAS, subst. masc.
Prêtre, évêque ou patriarche de l'Église d'Orient. Papas arménien, papas grec (Ac. 1935). Le papas grec en longue barbe (FLAUB., Corresp., 1850, p.148). Je logeais à Égine avec Garnier chez un anagnoste, ou lecteur. Ce brave homme paraissait assez content de son état. Je lui demandai un jour s'il ne chercherait pas à s'élever à la dignité de papas (ABOUT, Grèce, 1854, p.270). Stavros était le fils d'un papas ou prêtre de l'île de Tino (ABOUT, Roi mont., 1857, p.24).
Rem. Pour les prêtres de l'Église russe, on dit plutôt pope. Cette préférence est déjà notée ds LITTRÉ.
Prononc. et Orth.: [papas], [-
]. BARBEAU-RODHE 1930, Pt ROB. [-
]; WARN. 1968, Lar. Lang. fr. [-a]; LITTRÉ [papa] (différent de [
], «topinambour»). Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1209 palpas [papas var. ms. XIVes.] (HENRI DE VALENCIENNES, Hist. de l'empereur Henri de Constantinople, éd. J. Longnon, p.111, 672). Empr. au gr. byz.
«prêtre de l'Église grecque» (IVes., v. KAHANE Byzanz, col. 365), à rattacher au gr. class. 
«papa» (cf. CHANTRAINE). Fréq. abs. littér.: 57.
]. BARBEAU-RODHE 1930, Pt ROB. [-]; WARN. 1968, Lar. Lang. fr. [-a]; LITTRÉ [papa] (différent de [], «topinambour»). Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1209 palpas [papas var. ms. XIVes.] (HENRI DE VALENCIENNES, Hist. de l'empereur Henri de Constantinople, éd. J. Longnon, p.111, 672). Empr. au gr. byz. «prêtre de l'Église grecque» (IVes., v. KAHANE Byzanz, col. 365), à rattacher au gr. class. «papa» (cf. CHANTRAINE). Fréq. abs. littér.: 57.
papas [papas] n. m.
ÉTYM. 1743; palpas, 1210; grec papas « père, patriarche ».
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1 Prêtre, évêque ou patriarche de l'Église grecque. ⇒ Pope. || Les papas grecs et les mollahs (cit.) turcs.
0 Les chants de l'Église grecque ont assez de douceur, mais peu de gravité (…) un enfant commençait le verset d'un psaume dans un ton aigu, et le soutenait ainsi sur une seule note, tandis qu'un papas chantait le même verset sur un air différent et en canon (…)
Chateaubriand, Itinéraire…, III, p. 251.
2 (1690). Vx. Grand-prêtre péruvien ou mexicain. — Variante graphique : pappas.
Encyclopédie Universelle. 2012.