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palanche

palanche [ palɑ̃ʃ ] n. f.
• 1723; de palan
Techn. Tige de bois légèrement incurvée pour porter deux fardeaux, deux seaux, accrochés à chacune des extrémités.

palanche nom féminin (latin populaire palanca, du latin classique palanga, levier en bois) Tige de bois, droite ou légèrement arquée, pour porter, sur l'épaule, deux charges accrochées à chacune des extrémités.

palanche
n. f. Tige de bois légèrement incurvée, que l'on pose sur l'épaule pour porter deux charges, deux seaux à la fois, aux extrémités. Syn. (Viêt-nam) fléau.

⇒PALANCHE, subst. fém.
Pièce de bois légèrement incurvée, placée sur l'épaule, pour porter deux fardeaux ou deux seaux accrochés à chacune de ses extrémités. Les grands coulis [v. coolie] déchargeurs empaquetés d'épaisses loques, la palanche sur l'épaule comme une pique, assiègent les cuisines en plein vent (CLAUDEL, Connaiss. Est, 1907, p.98).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. [1664 sens indéterminé (Tarif général des droits des sorties et entrées du royaume et des provinces ... arresté au Conseil Royal le 18 sept. 1664: Palanche, le cent pesant payera trente sols)] 1752 (Trév.: Palanche, s.f. On appelle de ce nom dans quelques provinces un instrument de bois long d'environ trois pieds, un peu concave dans le milieu, au bout duquel il y a deux entaillures, pour y accrocher deux seaux d'eau, qu'on porte ainsi sur l'épaule). Mot région. (Suisse romande, Franche-Comté, Savoie, Vosges, Creuse, etc.), d'un lat. vulg. palanca (cf. ital. palanca, v. palanque), forme issue par hypercorrection du lat. palanga «levier, perche» (d'où m. fr. palengue «pelle», ca 1330, GUILLAUME DE DIGULLEVILLE ds T.-L.), lui-même issu du gr. , - «rondin de bois». V. FEW t.8, p.350a et 356a.

palanche [palɑ̃ʃ] n. f.
ÉTYM. 1723; var. anc. palangue; du rad. lat. de palan.
Techn. Tige de bois légèrement incurvée que des porteurs se mettent sur l'épaule pour porter deux fardeaux, deux seaux accrochés à chacune des extrémités.
0 (…) les grands coulis (coolies) déchargeurs empaquetés d'épaisses loques, la palanche sur l'épaule comme une pique (…)
Claudel, Connaissance de l'Est, « La marée de midi ».

Encyclopédie Universelle. 2012.