ostiole [ ɔstjɔl ] n. m. ♦ Sc. nat. Petite ouverture; spécialt Orifice par lequel se font les échanges gazeux de la feuille.
● ostiole nom masculin (latin ostiolum, diminutif de ostium, porte) Orifice respiratoire microscopique du stomate, présent en grand nombre à la face inférieure des feuilles chez les plantes dicotylédones et sur les deux faces des feuilles subverticales des monocotylédones.
ostiole
n. m. BIOL Petit orifice.
|| BOT Petit orifice par lequel s'effectuent les échanges gazeux de la feuille.
⇒OSTIOLE, subst. masc.
A. —BOTANIQUE
1. [En parlant d'une feuille] Orifice microscopique par lequel se font les échanges gazeux avec l'atmosphère. Un ostiole (...) par lequel se fait en grande partie la circulation des gaz intéressés dans la transpiration, la respiration, l'assimilation chlorophyllienne de la plante (Bot., 1960, p.639 [Encyclop. de la Pléiade]).
2. [En parlant des algues, des champignons] Ouverture par laquelle les organes de reproduction communiquent avec l'extérieur (d'apr. LEND.-DELAV. Biol. 1979).
B. —ZOOL. Petit orifice. Ostioles respiratoires de l'abdomen des insectes. Le système circulatoire est simple: un coeur dorsal avec deux paires d'ostioles, deux sorties, antérieure et postérieure, avec valvule (Zool., t.2, 1963, p.152 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1817 (S. GÉRARDIN DE MIRECOURT, Dict. raisonné de bot. d'apr. FEW t.7, p.437a). Empr. au lat. ostiolum «petite porte», dimin. de ostium «porte».
]. Étymol. et Hist. 1817 (S. GÉRARDIN DE MIRECOURT, Dict. raisonné de bot. d'apr. FEW t.7, p.437a). Empr. au lat. ostiolum «petite porte», dimin. de ostium «porte».
ostiole [ɔstjɔl] n. m.
ÉTYM. 1817; lat. ostiolum, de ostium « entrée, ouverture ».
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♦ Sc. nat. Petite ouverture. — Spécialt. Orifice par lequel se font les échanges gazeux de la feuille.
♦ Géomorphol. Petite figure fermée soulevée en dôme (env. 1 m×0,20 m), créée à la surface du sol sous l'effet du gel et du dégel (on dit aussi îlot terreux). || Ostiole de toundra.
0 Les sols gelés, par le grand froid hivernal, se crevassent et la glace s'insinue dans les fentes comme un coin. Le gel et le dégel sévissant dans la couche superficielle du sol, tantôt la déforment, la boursouflent en buttes ou en gradins, la percent de pustules appelées ostioles, tantôt y provoquent de curieux arrangements (…)
V. Romanovsky et A. Cailleux, la Glace et les Glaciers, p. 90.
Encyclopédie Universelle. 2012.