oribus [ ɔribys ] n. m.
• 1827; sens incert. XVe; o. i.
♦ Région. et vx Chandelle de résine qu'on plaçait de part et d'autre d'une cheminée.
⇒ORIBUS, subst. masc.
Vx et région. (Ouest de la France, pays de la Loire). Chandelle de résine que l'on plaçait autrefois sous le manteau de la cheminée. Autrefois, on avait les oribus, les longues chandelles de résine que l'épicier vendait en paquets (...). On les serrait dans la fente d'une baguette qu'on enfonçait entre deux briques, sous la hotte de la cheminée; et la mèche de ficelle pétillait, postillonnait des gouttelettes chaudes, et sa chanson vous tenait compagnie (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p.140).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1829 (BALZAC, Chouans, p.333). Orig. inc. Le rapport avec poudre d'oribus (1465-92 pourette d'oribus «remède sans valeur», [JEAN MOLINET] Mystère de S. Quentin, éd. H. Chatelain, 3360; 1532 pouldre d'oribus «id.», RABELAIS, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, prologue, p.5, 36) est incertain. Ce dernier se rattache peut-être à aurum «or» (FEW t.23, p.50b). Bbg. SAIN. Sources t.2 1972 [1925] p.359; t.3 1972 [1930] p.109.
oribus [ɔʀibys] n. m.
ÉTYM. 1827, Balzac; XVIe, Rabelais I, 22, sens incert.; étym. inconnue.
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♦ Régional, vx. Chandelle de résine que l'on plaçait de part et d'autre d'une cheminée.
0 Quand la nuit fut venue, Barbette s'empressa d'allumer un feu clair et deux oribus, nom donné aux chandelles de résine dans le pays compris entre les rivages de l'Armorique jusqu'en haut de la Loire, et encore usité en deçà d'Amboise dans les campagnes du Vendômois.
Balzac, les Chouans, Pl., t. VII, p. 1031.
Encyclopédie Universelle. 2012.