novillero [ nɔvijero ] n. m.
• 1899; mot esp., de novillo
♦ Taurom. Torero qui n'est pas encore confirmé et ne tue que des jeunes taureaux (⇒ novillo) dans des novilladas. « Déjà trois novilleros avaient été grièvement blessés » (Peyré). — On écrirait mieux novilléro.
⇒NOVILLERO, subst. masc.
TAUROM. Jeune torero n'ayant pas reçu l'alternative et qui combat de jeunes taureaux dans les novilladas. C'est une cérémonie [l'alternative] inspirée sans aucun doute de l'ancienne chevalerie et qui donne au jeune novillero le droit d'alterner dans les courses absolues avec les matadors véritables, ses pairs dès l'instant (J. TESTAS, La Taurom., Paris, P.U.F., 1963, p.72).
Prononc. et Orth.:[]. Plur. des novilleros. Étymol. et Hist. 1963 (J. TESTAS, loc. cit.). Mot esp. att. dep. 1734 (au sens de «celui qui garde et soigne les jeunes taureaux» (Autoridades t.4), dér. de novillo (v. ce mot).
novillero [nɔvijeʀo] n. m.
ÉTYM. 1935, cit.; mot esp., de novillo.
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♦ Taurom. Torero qui n'est pas encore confirmé, et ne tue que les jeunes taureaux (novillos) dans les novilladas.
0 Bien qu'il fût en capitales du même corps que ceux des deux autres novilleros du programme, le nom de Niño de Coria, crié depuis un mois par les journaux et la rumeur taurine, éclatait sur l'affiche multicolore. Car c'était de lui qu'un public blasé par les mornes exhibitions des vedettes, par des centaines de soirs gris, attendait alors le miracle, la révélation d'un nouveau « Messie ».
Joseph Peyré, Sang et Lumières, p. 231.
Encyclopédie Universelle. 2012.