neutralisme [ nøtralism ] n. m.
• 1915; h. 1845; de neutraliste
♦ Doctrine, système politique qui tend à ne pas lier une nation à un groupe de puissances (par des alliances).
⊗ CONTR. Interventionnisme.
● neutralisme nom masculin Doctrine consistant à refuser d'adhérer à une alliance militaire. Doctrine impliquant le refus de s'intégrer à l'un des grands blocs politiques et idéologiques du monde. Modèle évolutionniste proposé par Kimura Motoo, selon lequel la plupart des mutations génétiques ne sont ni favorables ni défavorables, mais neutres, et ne sont donc pas directement soumises à la sélection naturelle.
neutralisme
n. m. Doctrine selon laquelle une puissance rejette toute adhésion à un système d'alliances militaires.
⇒NEUTRALISME, subst. masc.
Tendance, doctrine ou système politique qui préconise le refus d'adhésion à tout système d'alliance militaire, en partic. à l'un des deux grands blocs de puissances antagonistes, occidental ou communiste. État du Tiers-Monde tendant au neutralisme; neutralisme des pays non alignés. Les États-Unis élargissent et accentuent leur aide, et particulièrement en faveur de l'Inde dont le neutralisme avait pourtant suscité de sérieuses réserves (Tiers Monde, 1956, p.370). Certains tenants du neutralisme ne défendaient pas tant une position d'équilibre entre les blocs que le refus global du fait militaire (Serv. milit. et réf. armée, 1963, p.14). Le neutralisme a abouti à la formation du «Tiers-Monde» non aligné (Pol. 1968).
Prononc.: [
]. Étymol. et Hist. 1. 1915, 1er avril «doctrine consistant à refuser d'adhérer à une alliance militaire, au moins en temps de paix» (P.-G. LA CHESNAIS ds Mercure de France, n°412, 682-691 ds QUEM. DDL t.12); 2. 1952, 19 janv. pol. internat. (Le Monde, p.3, col. 1-2). Dér. sav. du lat. neutralis «neutre»; suff. -isme. Bbg. DUB. Dér. 1962, p.35.
]. Étymol. et Hist. 1. 1915, 1er avril «doctrine consistant à refuser d'adhérer à une alliance militaire, au moins en temps de paix» (P.-G. LA CHESNAIS ds Mercure de France, n°412, 682-691 ds QUEM. DDL t.12); 2. 1952, 19 janv. pol. internat. (Le Monde, p.3, col. 1-2). Dér. sav. du lat. neutralis «neutre»; suff. -isme. Bbg. DUB. Dér. 1962, p.35.
neutralisme [nøtʀalism] n. m.
ÉTYM. 1915; attestation isolée, 1845; du lat. neutralis, et suff. -isme.
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♦ Doctrine ou système politique qui tend à maintenir une nation dans la neutralité, à ne pas la lier par des alliances à l'un des groupes de belligérants éventuels.
0 Une grande partie du pays — entre autres les plus importants des syndicats, le Sohyo — préconise le neutralisme.
S. de Beauvoir, Tout compte fait, p. 309.
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CONTR. Interventionnisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.