myopathie [ mjɔpati ] n. f. ♦ Méd. Maladie des muscles, secondaire à une autre affection (troubles endocriniens ou métaboliques, intoxications) ou primitive, de cause non élucidée et souvent familiale. — Spécialt Myopathie primitive progressive : maladie dégénérative héréditaire, caractérisée par l'atrophie de divers groupes musculaires, d'évolution très grave. ⇒ dystrophie (musculaire). Myopathie de Duchenne, de Becker.
● myopathie nom féminin Toute affection des fibres musculaires. ● myopathie (expressions) nom féminin Myopathie de Duchenne, affection héréditaire des muscles, primitive, dégénérative, qui évolue progressivement vers l'atrophie et la faiblesse musculaire.
myopathie
n. f. MED Affection du tissu musculaire, acquise ou congénitale, d'origine métabolique, neurologique, endocrinienne ou toxique.
⇒MYOPATHIE, subst. fém.
PATHOL. Maladie du système musculaire. Myopathie (primitive progressive). ,,Affection musculaire dégénérative, débutant le plus souvent dans l'enfance, caractérisée par une diminution de la force des muscles atteints, un degré variable d'atrophie`` (Méd. Biol. t.2 1971). Les myopathies (...) sont des affections héréditaires et familiales caractérisées par une dégénérescence musculaire lente sans atteinte du système nerveux. La myopathie est beaucoup plus fréquente chez l'homme que chez la femme et débute le plus souvent avant l'âge de cinq ans; cependant, des formes tardives ont été décrites. Les localisations de la maladie peuvent se faire dans des territoires variés (QUILLET Méd. 1965, p.372).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1884 (LANDOUZY et DEJÉRINE ds C. r. de l'Ac. des Sc., t.98, p.53). Formé des élém. myo- et -pathie. L'angl. myopathy de même sens est att. dep. 1849 ds NED; cf. le lat. sc. myopathia 1856, ibid.
]. Étymol. et Hist. 1884 (LANDOUZY et DEJÉRINE ds C. r. de l'Ac. des Sc., t.98, p.53). Formé des élém. myo- et -pathie. L'angl. myopathy de même sens est att. dep. 1849 ds NED; cf. le lat. sc. myopathia 1856, ibid.DÉR. Myopathique, adj. Relatif à la myopathie. Troubles myopathiques. Certaines atrophies musculaires sont peut-être d'origine myopathique (MAY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 4 1925, p.53). — [
]. — 1re attest. 1884 (LANDOUZY et DEJÉRINE ds C. r. de l'Ac. des Sc., t.98, p.55); de myopathie, suff. -ique. L'angl. myopathic ainsi que le lat. sc. myopathicus de même sens sont att. dep. 1856 ds NED.
]. — 1re attest. 1884 (LANDOUZY et DEJÉRINE ds C. r. de l'Ac. des Sc., t.98, p.55); de myopathie, suff. -ique. L'angl. myopathic ainsi que le lat. sc. myopathicus de même sens sont att. dep. 1856 ds NED.BBG. — QUEM. DDL t.8 (s.v. myopathique).
myopathie [mjopati] n. f.
ÉTYM. 1890; de myo-, et -pathie.
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♦ Méd. Maladie des muscles, secondaire à une autre affection (troubles endocriniens ou métaboliques, intoxications), ou primitive, de cause non élucidée et souvent familiale. — Spécialt. Grave atrophie musculaire progressive. || Myopathie primitive progressive (Charcot) ou dystrophie musculaire, le plus souvent héréditaire, débutant vers l'âge de 10 ou 12 ans, caractérisée par l'atrophie de certains groupes musculaires atteints de lésions.
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DÉR. Myopathe, myopathique.
Encyclopédie Universelle. 2012.