musculature [ myskylatyr ] n. f.
• 1798 t. d'arts; du lat. musculus
♦ Ensemble et disposition des muscles d'un organisme ou d'un organe. « la musculature du redoutable athlète intimidant les gens » (Goncourt).
● musculature nom féminin Ensemble des muscles du corps humain.
musculature
n. f. Ensemble des muscles du corps.
⇒MUSCULATURE, subst. fém.
Ensemble des muscles du corps, d'une partie du corps ou d'un organe. Musculature puissante, solide, vigoureuse; musculature du bras, de la jambe; musculature dorsale. Devant ces héros de chair et d'os, je perdais mon intelligence prodigieuse, mon savoir universel, ma musculature athlétique (SARTRE, Mots, 1964, p.110). Le maniement des haltères donnait aux sauteurs une musculature plus forte des bras, des épaules et de la poitrine (Jeux et sports, 1967, p.1279):
• 1. L'agressivité plonge dans l'instinct le plus élémentaire. Elle est proportionnelle à la vigueur physique: elle croît lors de l'adolescence avec le brusque développement de la musculature.
MOUNIER, Traité caract., 1946, p.557.
— PEINT., SCULPT. Ensemble et disposition des muscles d'une figure, d'une statue. Pour les attitudes grandioses, les musculatures savantes, le style outré et fier, il [Corrège] ne doit rien à Michel-Ange (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p.233). Le Signorelli d'Orvieto, aux musculatures si bellement, si géométriquement accentuées (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p.98):
• 2. Le portrait a eu l'approbation des proches amis de Beethoven (...). Il vaut surtout par la curieuse musculature du menton (vraisemblablement trop soulignée), et par l'expression du regard tendu en haut et de côté.
ROLLAND, Beethoven, t.1, 1937, p.223.
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1798 (F. R. J. POMMEREUL, trad. MILIZIA, De l'Art de voir dans les beaux-arts, 23 ds QUEM. DDL t.15). Dér. sav. du lat. musculus (v. muscle); suff. -(a)ture. Fréq. abs. littér.:51.
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1798 (F. R. J. POMMEREUL, trad. MILIZIA, De l'Art de voir dans les beaux-arts, 23 ds QUEM. DDL t.15). Dér. sav. du lat. musculus (v. muscle); suff. -(a)ture. Fréq. abs. littér.:51.
musculature [myskylatyʀ] n. f.
ÉTYM. 1798, in D. D. L., t. d'arts; du lat. musculus.
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1 Disposition apparente des muscles, en art. → Assommeur, cit.
2 Ensemble et disposition des muscles d'un organisme ou d'un organe. || Musculature de l'homme, du chat; de l'estomac, de la jambe.
1 (…) elle était grasse et potelée, mais laissait apercevoir sous la chair une musculature souple et forte (…)
Th. Gautier, les Jeunes-France, « Celle-ci, celle-là ».
2 (…) la musculature du redoutable athlète intimidant les gens (…)
Ed. de Goncourt, les Frères Zemganno, IV.
3 (…) il sautait à terre, saluait de nouveau en souriant sous les applaudissements de l'orchestre, et allait se coller contre le décor, en montrant bien, à chaque pas, la musculature de sa jambe.
Maupassant, Bel-Ami, I, I.
Encyclopédie Universelle. 2012.