méprisant, ante [ meprizɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1226; de mépriser
♦ Qui a ou témoigne du mépris. ⇒ arrogant, dédaigneux, 1. hautain. « les gens sont durs et méprisants pour ceux que le bon Dieu a mal partagés » (Sand). — Sourire, ton méprisant. « Il me parla du bout des lèvres, d'un air méprisant » (A. Daudet).
⊗ CONTR. Admiratif, respectueux.
● méprisant, méprisante adjectif Qui a ou qui manifeste du mépris : Un ton méprisant. ● méprisant, méprisante (synonymes) adjectif Qui a ou qui manifeste du mépris
Synonymes :
- arrogant
- contempteur (littéraire)
- dédaigneux
- dénigreur
- détracteur
- fier
- hautain
- rogue
méprisant, ante
adj. Qui marque du mépris.
⇒MÉPRISANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. — Part. prés. de mépriser.
II. — Adj. Qui a ou témoigne du mépris vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose. Anton. admiratif. Un personnage méprisant; des paroles méprisantes. Un air méprisant (Ac.). Son visage se contracta, prit une expression d'ironie méprisante (DANIEL-ROPS, Mort, 1934, p. 196). «Et, quant à l'armée autrichienne...!», lança Roy avec une moue méprisante, en faisant de la main un geste ironique par-dessus son épaule (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 349):
• ♦ M. Bard, dans son rapport, demande qu'on fasse la lumière «pour tous les hommes de bonne foi», et il ajoute cette méprisante remarque: «Les autres ne comptent pas».
CLEMENCEAU, Vers réparation, 1899, p. 364.
— [Avec un compl. introd. par de exprimant l'objet du mépris] Elle ne veut connaître que la pensée discontinue (...), c'est-à-dire méprisante de tout travail d'organisation (BENDA, Fr. byz., 1945, p. 169).
— Emploi subst. Personne méprisante. Je suis un méprisant et un solitaire (BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 166). Quoi, pâture des démons, ombre exsangue, tu ne réponds pas une parole et tu fais le méprisant (CLAUDEL, Euménides, 1920, II, p. 959).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Ac. 1694: me- en vedette, mé- dans le texte; 1718: mes-; dep. 1740: mé-. Fréq. abs. littér.:598. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 493, b) 643; XXe s.: a) 1187, b) 1063. Bbg. Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1933, t. 45, p. 173 (s.v. méprisamment).
méprisant, ante [mepʀizɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1611; mesprisant, v. 1220; de mépriser.
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♦ Qui a, qui montre du mépris. ⇒ Arrogant, dédaigneux, fier. || Il est prétentieux et méprisant.
♦ (1629). Qui exprime le mépris. || Air, sourire, ton méprisant. || Regards, yeux méprisants (→ Étudier, cit. 27). || Ricaner de façon méprisante (→ Collet, cit. 5). || Termes outrageants et méprisants (→ Compte, cit. 20).
1 J'ai quelque chose de chagrin et de fier dans la mine : cela fait croire à la plupart des gens que je suis méprisant, quoique je ne le sois point du tout.
La Rochefoucauld, Portrait de La Rochefoucauld par lui-même.
2 (…) en voyant combien les gens sont durs et méprisants pour ceux que le bon Dieu a mal partagés, je me suis fait un plaisir de leur déplaire (…)
G. Sand, la Petite Fadette, XVIII.
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CONTR. Admiratif, désireux, respectueux.
Encyclopédie Universelle. 2012.