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• 1834; marchante 1819; de Marchant, botaniste fr.

⇒MARCHANTIA, subst. masc.

BOT. Plante cryptogame de la famille des Hépatiques à thalle membraneux vert foncé, dont la face supérieure porte les organes sexuels, qui croît sur les sols humides ou entre les pavés des lieux peu fréquentés et qui fut autrefois utilisée comme remède. Nous plaçons dans cette liste [diurétiques incertains]: (...) le marchantia (BOUCHARDAT, Nouv. formulaire, 1894, p. 275). Il appartenait au naturaliste allemand Unger (...) de décrire comme tels les spermatozoïdes végétaux, (...) chez le marchantia (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 537).

REM. Marchantiales, subst. fém. plur., bot. Ordre d'Hépatiques à thalle dont l'espèce principale est le marchantia. On connaît actuellement quelque (...) 10 000 Hépatiques. Mais l'inventaire se poursuit, marqué parfois par des découvertes, comme celles (...) de deux Marchantiales de Nouvelle-Zélande et d'Australie (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 780).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1816 Marchantie-Protée (A. P. DE CANDOLLE, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 317 ds QUEM. DDL t. 12); 1819 marchante (BOISTE); 1834 marchantia (BOISTE Hist. nat.). Empr. au lat. sc. marchantia, de même sens, du nom du botaniste fr. Nicolas Marchant (mort à Paris en 1678), en l'honneur de qui la plante fut ainsi nommée.

marchantia [maʀʃɑ̃tja] ou marchantie [maʀʃɑ̃ti] n. f.

ÉTYM. 1902, marchantia, Larousse; 1873, marchantie, Larousse; 1839, marchante, Boiste; de Marchant, botaniste français.

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♦ Bot. Plante cryptogame (Hépatiques), mousse qui croît dans les régions tempérées, dans les endroits humides.