mangue [ mɑ̃g ] n. f.
• 1604; manga 1540; port. manga, du tamoul
♦ Fruit du manguier, de la taille d'une grosse pêche, à peau lisse, à chair jaune très parfumée et savoureuse, à odeur de térébenthine. Mangue du Mali, du Brésil. Sorbet à la mangue. Chutney de mangue.
● mangue nom féminin (ancien provençal manega) Filet de pêche nommé aussi folle. ● mangue nom masculin (de mangouste) Mangouste africaine du sud du Sahara. ● mangue nom féminin (portugais manga, du tamoul mānkāy) Fruit charnu du manguier, comestible, à noyau adhérent.
mangue
n. f.
d1./d Fruit comestible du manguier, à la pulpe jaune, très parfumée, dont il existe de nombreuses variétés (mangue-ananas, mangue-papaye, mangue-pêche, etc.). Syn. (Haïti) mango, (Mart.) mangot.
d2./d Mammifère carnivore d'Afrique, voisin de la mangouste.
I.
⇒MANGUE1, subst. fém.
BOT. Drupe du manguier, de la grosseur d'une poire, couleur jaune ou orange, à gros noyau, à la chair très savoureuse. Les grappes de letchis et les mangues vermeilles (LECONTE DE LISLE, Poèmes trag., 1884, p. 37). La couleur rose-orangé qu'a la chair de la pêche de vigne ou de la mangue (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 45).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Manga 1553, cité comme mot étranger (GROUCHY, Le Premier livre de l'Hist. de l'Inde [trad. de l'ouvrage port. de Castanheda], f° 37b ds KÖNIG, p. 141: nos gens mangerent des fruits du pais ... et appellent les uns Iacas, les autres Mangas); 1598 masc. (LODEWIJCKSZ, Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois, f° 37 v° ds ARV., p. 322); 2. mangue 1604 genre indéterminé (MARTIN, Description du premier voyage fait aux Indes, p. 117); 1657 fém. (LA BOULLAYE-LE-GOUZ, Les Voyages et Observations, p. 548 ds KÖNIG, p. 141). Empr., par l'intermédiaire du port. manga fém. «id.» (XVIe s. ds DALG. ET MACH. 1977), au tamoul 
-gay ou 
-kay «id.» (v. KÖNIG, p. 142). Fréq. abs. littér.:31.
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Manga 1553, cité comme mot étranger (GROUCHY, Le Premier livre de l'Hist. de l'Inde [trad. de l'ouvrage port. de Castanheda], f° 37b ds KÖNIG, p. 141: nos gens mangerent des fruits du pais ... et appellent les uns Iacas, les autres Mangas); 1598 masc. (LODEWIJCKSZ, Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois, f° 37 v° ds ARV., p. 322); 2. mangue 1604 genre indéterminé (MARTIN, Description du premier voyage fait aux Indes, p. 117); 1657 fém. (LA BOULLAYE-LE-GOUZ, Les Voyages et Observations, p. 548 ds KÖNIG, p. 141). Empr., par l'intermédiaire du port. manga fém. «id.» (XVIe s. ds DALG. ET MACH. 1977), au tamoul -gay ou -kay «id.» (v. KÖNIG, p. 142). Fréq. abs. littér.:31.II.
⇒MANGUE2, subst. fém.
ZOOL. Mammifère carnassier, voisin de la mangouste. La Mangue obscure habite l'Afrique occidentale (...). Elle est de la grosseur d'un jeune chat, et son pelage est gris-brun, plus pâle sur la tête, la queue fournie. La poche anale secrète une matière onctueuse très-puante (PRIVAT-FOC. 1870).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1840 zool. (Ac. Compl. 1842). Dér. régr. de mangouste2.
]. Étymol. et Hist. 1840 zool. (Ac. Compl. 1842). Dér. régr. de mangouste2.
1. mangue [mɑ̃g] n. f.
ÉTYM. 1604; 1540, manga; port. manga, du tamoul.
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♦ Fruit du manguier, de la taille d'une grosse pêche, à chair jaune très parfumée, à odeur de térébenthine.
0 Et de son bec furtif le bengali siffleur
Boit, comme un sang doré, le jus des mangues mûres.
Leconte de Lisle, Poèmes barbares, « Sommeil de Leïlah ».
➪ tableau Noms de fruits.
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DÉR. Manguier.
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2. mangue [mɑ̃g] n. f.
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♦ Techn. Régional. Filet de pêche en forme de poche.
Encyclopédie Universelle. 2012.