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mangeable

mangeable [ mɑ̃ʒabl ] adj.
• fin XIIe, rare av. XVIIe; de manger
1Qui peut se manger. comestible.
2Tout juste bon à manger, sans rien d'appétissant. Ce n'est pas très bon, mais c'est mangeable.
⊗ CONTR. Immangeable.

mangeable adjectif Qui peut se manger ; comestible. Qui peut tout juste se manger. ● mangeable (synonymes) adjectif Qui peut se manger ; comestible.
Synonymes :
- comestible
Contraires :
- immangeable
Qui peut tout juste se manger.
Synonymes :
- acceptable
- passable
- potable
Contraires :
- détestable
- exécrable
- mauvais

mangeable
adj. Qui peut se manger, qui n'a pas un goût désagréable. C'est juste mangeable!

⇒MANGEABLE, adj.
Qui peut être mangé. Synon. comestible. Parties mangeables d'un animal. L'homme (...) est omnivore; tout ce qui est mangeable est soumis à son vaste appétit (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 48). Préparation des aliments et assaisonnement. — Souvent il faut à la nourriture plus que de la chaleur pour devenir mangeable (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 77).
En partic. Qui peut être mangé, mais qui n'est pas bon, qui n'est pas agréable au palais. Synon. fam. qui se laisse manger. Ce potage n'est pas bon, mais il est mangeable (Ac.). Hormis les oeufs, rien n'est mangeable. Nos provisions sont affreusement salées (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 145):
♦ — Voyons, père, fit Durtal, on ne mange pas si bien que cela, chez vous! — On ne mange pas bien! — C'est mangeable, soyons juste, mais ce n'est pas un régal; le péché de gourmandise est sauf.
HUYSMANS, Oblat, t. 2, 1903, p. 211.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Début XIIIe s. manjable (CHARDRI, Vie des set dormanz, éd. B. S. Merrilees, 1141). Dér. de manger1; suff. -able. Fréq. abs. littér.:41.

mangeable [mɑ̃ʒabl] adj.
ÉTYM. V. 1190, manjable; rare av. le XVIIe; de manger.
1 Rare. Qui peut se manger. Comestible.
1 Les animaux sont bornés dans leurs goûts (…) L'homme, au contraire, est omnivore; tout ce qui est mangeable est soumis à son vaste appétit (…)
A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût, t. I, p. 62.
2 (1690). Cour. (surtout en emplois négatifs). Qui est tout juste bon à manger. Bouffable (fam.). || Cette soupe, cette viande n'est pas mangeable. || Ce n'est pas bon, mais enfin c'est mangeable. Acceptable, potable.
2 (…) il n'y a que les Français qui ne savent pas manger, puisqu'il faut un art si particulier pour leur rendre les mets mangeables.
Rousseau, Émile, II.
3 Un morceau de viande est toujours mangeable (pense-t-elle). Le boucher ne s'amuse pas à lui envoyer des déchets, ou du mou pour les chats.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. I, V, p. 62.
CONTR. Immangeable.

Encyclopédie Universelle. 2012.