malachite [ malaʃit; malakit ] n. f. ♦ Carbonate de cuivre naturel, pierre d'un beau vert diapré utilisée dans la fabrication d'objets d'art. Écritoire en malachite.
● malachite nom féminin (grec malakhê, mauve) Pierre d'un beau vert vif, utilisée en joaillerie et en tabletterie, et qui est un carbonate de cuivre. ● malachite (difficultés) nom féminin (grec malakhê, mauve) Prononciation [&ph97;&ph85;&ph96;&ph85;&ph95;&ph93;&ph104;], -ch² se prononce k. ● malachite (expressions) nom féminin (grec malakhê, mauve) Vert malachite, colorant formé à partir du benzaldéhyde et de la diméthylaniline.
malachite
n. f. Carbonate hydraté de cuivre, de couleur verte.
⇒MALACHITE, subst. fém.
MINÉR. Carbonate naturel de cuivre, pierre d'une belle couleur verte nuancée de teintes diverses et dont certaines variétés compactes sont utilisées pour la réalisation d'objets d'art. Des serre-papiers en malachite garnis de ciselures (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p. 280). Un précieux guéridon incrusté de malachite, d'onyx, de jade et de lapis-lazuli, fragments polis, bien ajustés (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 413):
• ♦ La malachite. — Ce beau minéral (...) doit sa couleur au cuivre (...). Il est formé par la dissolution de minéraux de cuivre entraînés par les eaux dans des cavités rocheuses...
METTA, Pierres préc., 1960, p. 96.
— P. méton. Gemme poli et taillé. Oui, dit-il, c'est une belle statue (...). Les cornalines que vous voyez à ses oreilles sont d'une valeur inestimable, de même que les malachites incrustées sur les pieds (SAND, Lélia, 1833, p. 144).
— Emploi adj. Vert malachite. ,,Matière colorante constituée par un carbonate de cuivre hydraté naturel`` (Sc. 1962). Le ton bleu de Prusse et blanc clair avec laque jaune donne un très joli vert chou ressemblant au vert malachite et plus rompu (DELACROIX, Journal, 1855, p. 306).
Prononc. et Orth.:[malakit], [-]. LITTRÉ, DG, BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968, Lar. Lang. fr. [-k-]; Pt ROB. [-k-] ou [--]; MARTINET-WALTER 1973 (11/17) [-k-] et (10/17) [--]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1re moitié XIIe s. melochite (Lapidaire de Marbode, 897 ds Lapidaires, éd. P. Studer et J. Evans, p. 66); début XIVe s. malaquite (Lapidaire de Berne, 1137 ds Lapidaires, éd. L. Pannier, p. 143); 1562 pierre molochite (A. DU PINET, L'Hist. du Monde de C. Pline, 2 ds FEW t. 6, 3, p. 59); 1683 malachyte (J.-J. GUIFFREY, Comptes des bâtiments du roi, t. 1, p. 192); 1684 malachite (FUR.). Empr. au lat. molochitis (PLINE), et celui-ci au gr. «sorte de pierre précieuse», dér. de , var. de «mauve». Fréq. abs. littér.:15. Bbg. QUEM. DDL 17.
malachite [malakit; malaʃit] n. f.
ÉTYM. 1685; melochite, XIIe; lat. molochitis, mot grec, de molokhê ou malakhê « mauve (plante) ».
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♦ Carbonate naturel de cuivre, pierre d'un beau vert diapré utilisée dans la fabrication d'objets d'art. || Écritoire (cit. 4) en malachite. — Ellipt. || Des malachites : des objets d'ornement en malachite.
0 La teinte de la malachite avec son éclat métallique, ses vertes nuances de cuivre étranges et charmantes à l'œil, son parfait poli de pierre dure, surprend par sa beauté et sa magnificence.
Th. Gautier, Voyage en Russie, XV.
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COMP. Calcomalachite.
Encyclopédie Universelle. 2012.