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magnolia

magnolia [ maɲɔlja ] n. m.
• 1703; lat. bot., de Magnol, bot. français
Arbre de grande taille (magnoliacées) à feuilles luisantes, à grandes fleurs blanches très odorantes, cultivé comme ornemental, aussi appelé laurier tulipier.

magnolia nom masculin (latin scientifique magnolia, de P. Magnol, nom propre) Arbre ou arbrisseau d'Amérique et d'Asie, aux feuilles alternes, entières, aux fleurs grandes et solitaires. (Nombreuses espèces ornementales.)

magnolia
n. m. Arbre ornemental aux feuilles persistantes et luisantes, aux grandes fleurs blanches ou délicatement colorées, très odorantes.

⇒MAGNOLIA, subst. masc.
Arbre ou arbrisseau de la famille des Magnoliacées (infra dér.), à feuilles luisantes et fermes et à grandes fleurs généralement blanches, très odoriférantes, et qui sont souvent cultivées pour l'ornement. Nul bruit qu'un égouttement d'eau (...) le trille perdu d'un rossignol (...). Cela errait avec de pénétrantes effluves de magnolias, de roses, de citronnelle après la pluie (A. DAUDET, Rois en exil, 1879, p. 305). La fleur du magnolia dont se flétrit la blancheur de porcelaine au plus léger attouchement (COURTELINE, Boubouroche, Art culotter pipe, 1897, p. 284).
P. métaph. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa chair de magnolia, de ses yeux noirs, de la construction admirable et haute de ses formes (PROUST, Sodome, 1922, p. 883).
REM. Magnolier, subst. masc., synon. Tout ce qu'a créé le bon Dieu, Depuis les magnoliers superbes Jusqu'aux palmiers à longues gerbes (POMMIER, Paris, 1866, p. 304). Toujours elle m'est apparue comme l'Atala des anciennes gravures, et d'autant plus en cet après-midi de juillet, qu'elle avait disposé, sur ses cheveux relevés en casque, l'une de ces roses de magnolier que Chateaubriand a chantées (JAMMES, Mém., 1923, p. 30).
Prononc. et Orth.:[]. LITTRÉ: [--]; Pt ROB. [--] et [-gn -]. Selon ROB. [-gn -] est moins cour.; MARTINET-WALTER 1973: [--] 6/17, [--] 5/17; Lar. Lang. fr.: [--]. Att. ds Ac. 1935. Au plur. des magnolias. LITTRÉ, DG, ROB.: magnolia ou magnolier; selon Lar. Lang. fr. magnolier est vieilli. Étymol. et Hist. 1703 (Ch. PLUMIER, Nova plantarum americanarum genera, p. 38); 1752 (Trév.). Mot du lat. des botanistes créé par Ch. Plumier en l'honneur du botaniste fr. Pierre Magnol [1638-1715]. Fréq. abs. littér.:95.
DÉR. Magnoliacées, subst. fém., plur., bot. Famille de plantes phanérogames dicotylédones, à feuilles simples et alternes. Les magnoliacées magnolia, liriodendron, que l'on s'accorde à placer à la base des angiospermes, ont un nombre chromosomien inaccoutumé (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., 1936, p. 56). []. 1re attest. 1817 (GÉRARDIN DE MIRECOURT, Dict. raisonné de bot., p. 322 s.v. Magnoliers (famille des); de magnolia, suff. -acées.
BBG. — DIEKMANN (E.). Wortbildungsstruktur und Mengenlehre. Z. rom. Philol. 1973, t. 89, p. 63 (s.v. magnolier). — MIGL. 1968 [1927], p. 177.

magnolia [magnɔlja; maɲɔlja] ou magnolier [maɲɔlje] n. m.
ÉTYM. 1752, magnolia; magnolier, 1785; du lat. bot. magnolia, tiré par Linné du nom du botaniste français Magnol.
Cour. Arbre de grande taille à grandes fleurs blanches, très odoriférantes, cultivé comme ornemental (famille des magnoliacées). || Le magnolia est aussi appelé laurier tulipier.
1 Du sein de ces massifs, le magnolia élève son cône immobile : surmonté de ses larges roses blanches, il domine toute la forêt (…)
Chateaubriand, Atala, Prologue.
2 (…) sa figure amaigrie, qui avait la pâleur verdâtre des fleurs du magnolia quand elles s'entr'ouvrent (…)
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 1002.
tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.
Fig. et littér. || Une chair (cit. 30, Proust) de magnolia, très blanche.
DÉR. Magnoliacées.

Encyclopédie Universelle. 2012.