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• 1900; de lympho- et -cyte

n. m. BIOL Cellule sanguine mononucléaire appartenant à la lignée blanche, présente dans le thymus, le sang, la moelle osseuse, les ganglions, la lymphe. Lymphocytes B: agents de l'immunité humorale, sécréteurs des immunoglobulines (cf. anticorps). Lymphocytes T: supports de l'immunité cellulaire et régulateurs des sécrétions humorales dues aux lymphocytes B.

— Lymphocytes tueurs, capables de détruire les cellules étrangères à l'organisme après avoir été stimulés par les lymphocytes T.

⇒LYMPHOCYTE, subst. masc.

BIOL. Leucocyte mononucléaire de taille petite ou moyenne, possédant un grand noyau sphérique et se trouvant en abondance dans la lymphe. Cette transparence d'eau cristalline est caractéristique dès avant le laboratoire. Il faut tout de même y aller. Je ne puis voir, à l'œil nu, les lymphocytes (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 232). Le liquide articulaire clair ou louche, très riche en fibrine, contient surtout des polynucléaires mais aussi des lymphocytes (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 529).

— Emploi en appos. avec valeur d'adj., rare. On a pu très justement dire qu'il n'y avait pas de lymphocytes mais des stades lymphocytes de globules blancs non granuleux (POLICARD, Histol. physiol., 1922, p. 310).

REM. 1. Lymphocytémie, subst. fém., pathol. a) ,,Présence de lymphocytes dans le sang`` (Méd. Biol. t. 2 1971). b) Augmentation du nombre des lymphocytes du sang. ,,Abusivement synon. de lymphocytose`` (Méd. Biol. t. 2 1971). 2. Lymphocytogenèse, subst. fém., biol. Formation des lymphocytes et, p. ext., des mononucléaires (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971, s.v. lymphocytopoïèse).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1894 physiol. (WERIGO, art. Développement du charbon chez le lapin ds Annales de l'Institut Pasteur, t. 8, p. 5: les éléments unicellulaires du sang leucocytes mononucléaires et lymphocytes). Composé de l'élém. formant lympho- et de -cyte.

DÉR. 1. Lymphocytaire, adj. Qui se rapporte, qui est relatif aux lymphocytes. La polynucléose initiale s'abaisse progressivement pour faire place à une réaction lymphocytaire (DOPTER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p. 426). D'après Tannenberg (1931) on doit distinguer les vrais lymphocytes et les cellules conjonctives à aspect lymphocytaire, ces derniers seuls étant capables de se transformer et d'évoluer (J. VERNE, Vie cellul., 1937, p. 92). Le liquide articulaire était lymphocytaire et à sérologie positive (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 539). Méningite lymphocytaire. Méningite dans laquelle le liquide céphalo-rachidien contient de nombreux lymphocytes. La thérapeutique doit être réduite à sa plus simple expression, puisque ces diverses formes de méningites lymphocytaires guérissent spontanément sans séquelles en quelques jours, au maximum quelques semaines (QUILLET Méd. 1965, p. 363). — []. 1^re attest. 1926 pathol. (DOPTER, loc cit.); de lymphocyte, suff. -aire¹. 2. Lymphocytose, subst. fém., méd. Augmentation du nombre des lymphocytes dans le sang ou un autre liquide organique. Selon Netter et Gendron la lymphocytose, dans la méningite tuberculeuse de l'enfant, varie de 100 à 160 éléments par millimètre cube. Mais on y trouve aussi des polynucléaires plus ou moins altérés, des mononucléaires et des éosinophiles (CALMETTE, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 185). Dans le tabès encore en évolution, on note une augmentation du taux de l'albumine, une lymphocytose modérée, une réaction de Bordet-Wassermann positive, une précipitation du benjoin colloïdal dans la zone syphilitique (QUILLET Méd. 1965, p. 354). — []. — 1^re attest. 1907 pathol. (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de lymphocyte, suff. -ose².

BBG. — DUB. Dér. 1962, p. 67 (s.v. lymphocytose). — QUEM. DDL t. 18.

lymphocyte [lɛ̃fɔsit] n. m.

ÉTYM. 1900, in D. D. L.; de lympho-, et -cyte.

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♦ Méd. (physiol.). Petit leucocyte à gros noyau non segmenté, présent dans le sang, la moelle et les tissus lymphoïdes (ganglions lymphatiques, rate). || Les lymphocytes jouent un rôle important dans les processus d'immunité de l'organisme.

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