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lymphe

lymphe [ lɛ̃f ] n. f.
• 1673; « eau » 1442 ; lat. sc. lympha, spécialis. du lat. lympha « eau »
Liquide organique incolore ou ambré, d'une composition comparable à celle du plasma sanguin. Lymphe interstitielle : liquide du système lacunaire. Lymphe vasculaire, circulant dans les vaisseaux lymphatiques.

lymphe nom féminin Liquide organique translucide jouant un rôle important dans le système immunitaire.

lymphe
n. f. BIOL Liquide clair, blanchâtre, riche en protéines et en lymphocytes, qui circule dans les vaisseaux lymphatiques.

⇒LYMPHE, subst. fém.
A.ANAT., PHYSIOL. Liquide organique incolore ou ambré, contenant les leucocytes et renfermant les mêmes substances que le sérum sanguin, mais en quantité moindre. Synon. liquide lymphatique. Lymphe interstitielle, vasculaire. À cette quantité [de sel contenu dans le sang] il faut ajouter le sel contenu dans toutes les sérosités, lymphes et plasma, de telle sorte que le total du chlorure de sodium contenu dans l'organisme de l'adulte doit être voisin de 100 gr (STOCKER, Sel, 1949, p. 5):
1. ...je me demandais comment ce couple qui représentait un si puissant volume de muscles et de graisse, une si ample circulation de lymphe et de sang avait pu créer des descendants aussi maigres et aussi ingrats que mon neveu et ma nièce.
NIZAN, Conspir., 1938, p. 220.
B.MÉD. ANC. L'une des quatre humeurs de la médecine ancienne. Ces docteurs, debout dans le salon, discutaient sur la maladie (...). L'un (...) tenait pour un empoisonnement (...). Trois autres voulaient voir une décomposition de la lymphe et des humeurs (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 397):
2. Cette division quaternaire se retrouvait dans un nombre considérable de phénomènes naturels, et notamment dans les quatre humeurs de base: lymphe, sang, bile, atrabile, dont les équilibres divers constituent le tempérament.
MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 179.
C.P. anal., vx, BOT. Sève brute des plantes. ,,Humeur aqueuse qui circule dans les plantes`` (Ac. 1798-1935).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1442 limphes «eau» (LEFRANC, Champ. des Dam., Ars. 3121, f°128c ds GDF.); ca 1500 lymphe (O. DE S. GELAIS, ibid.); 2. 1673 anat. (BARLES, Les Nouv. découvertes sur toutes les parties principales de l'homme et de la femme, Lyon); en partic. 1754 lymphe interstitielle (LOV.-VEILL.); 3. 1771 bot. (Trév.). Empr. au lat. lympha «eau». Fréq. abs. littér.: 82.

lymphe [lɛ̃f] n. f.
ÉTYM. 1673; « eau », 1442; lat. sc. lympha, spécialisation du lat. lympha « eau ».
1 Anat. et physiol. Liquide organique incolore ou ambré (d'une composition comparable à celle du plasma sanguin). || La lymphe nourrit les cellules, évacue les déchets et joue une fonction de défense de l'organisme. || Circulation de la lymphe. Lymphatique. || Le chyle, lymphe intestinale.Dans l'ancienne médecine, la lymphe était l'une des humeurs cardinales ( Flegme, 1.).
0 On avait coutume de désigner sous le nom de lymphe, à la fois les liquides interstitiels qui baignent toutes les cellules, et le liquide qui circule dans les vaisseaux lymphatiques. En réalité (…) on doit (…) envisager désormais un système lacunaire rempli de liquide et qui est constitué, en outre des systèmes précédents, par une série de cavités closes (…) telles que les espaces conjonctifs (…) les liquides de l'oreille interne et de l'œil, les liquides des séreuses et des synoviales.
R. Fabre et G. Rougier, Physiologie médicale, p. 65-66.
2 Par anal. La sève des plantes.
COMP. Lymphadénie, lymphangiome, lymphoïde. — V. Lymphangite; lymph(o)-.

Encyclopédie Universelle. 2012.