lymphatisme [ lɛ̃fatism ] n. m.
• 1852; de lymphatique
1 ♦ Littér. État d'une personne lymphatique.
♢ Fig. Manque de force, de vigueur. ⇒ apathie. « le lymphatisme de sa pensée » (Artaud).
2 ♦ Méd. Vx État caractérisé par une augmentation de volume des tissus lymphoïdes, notamment chez les enfants.
● lymphatisme nom masculin Vieux. État de déficience générale de l'organisme se manifestant le plus souvent dans l'enfance, marqué par une asthénie et une augmentation de volume des ganglions lymphatiques.
lymphatisme
n. m.
d1./d MED état de déficience que l'on observe plus souvent chez l'enfant, caractérisé par l'augmentation du volume des organes lymphoïdes, la pâleur et l'infiltration des tissus.
d2./d Cour. état d'une personne lente et apathique.
⇒LYMPHATISME, subst. masc.
A. — MÉD., vieilli. État de déficience de l'organisme, avec asthénie et augmentation de volume des organes lymphoïdes, qui s'observe surtout pendant l'enfance. Il est probable qu'un état constitutionnel particulier, comme le lymphatisme par exemple, troublant la structure ou la nutrition de l'organe dentaire, en prépare la lésion (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 200).
B. — PSYCHOL. État pathologique (passager) caractérisé par une certaine apathie, un manque de force, de vigueur. Psychiquement, le lymphatisme est synonyme d'indolence, nonchalance, indifférence, docilité, apathie, placidité (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 182). Les plus indifférents perdent près d'elle leur lymphatisme et même leur morosité (LA VARENDE, Coeur pensif, 1957, p. 269).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1852 pathol. (J. de méd. et de chir. pratiques, XXIII, 377). Dér. de lymphatique par substitution du suff. -isme.
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1852 pathol. (J. de méd. et de chir. pratiques, XXIII, 377). Dér. de lymphatique par substitution du suff. -isme.
lymphatisme [lɛ̃fatism] n. m.
ÉTYM. 1852; de lymphatique.
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1 Méd. Vx. État organique (notamment chez les enfants), caractérisé par « une augmentation de volume des organes lymphoïdes, des amygdales, des ganglions, du thymus, par une certaine mollesse, un empâtement, une pâleur des tissus qui semblent infiltrés de lymphe » (Hutinel, in Garnier - Delamare, Voc. de médecine).
➪ tableau Principales maladies et affections.
2 Didact. ou littér. État d'une personne lymphatique. — Fig. Manque de force, de vigueur. ⇒ Apathie.
1 M. Radiguet a beau faire il ne masquera pas le lymphatisme de sa pensée, qui provient de son extrême jeunesse, ce défaut de densité, de substance à quoi supplée Rimbaud par une certaine pression intérieure que tout le monde ne peut pas posséder, et on ne remplace pas, n'est-ce pas, l'expérience.
A. Artaud, Bilboquet, Œ. compl., t. I, p. 202.
2 Physiquement, Constant Tilliers ressemblait à son père dont il avait la haute nature, le visage osseux, la démarche lente, le regard voilé par de lourdes paupières, mais autant la nature de l'ancien professeur d'histoire naturelle était soucieuse et indécise, autant son fils rayonnait d'une résolution et d'une gaîté qu'on eût pu croire inspirées par le parti pris de réagir contre le lymphatisme paternel.
A. Billy, Sur les bords de la Veule, p. 98.
Encyclopédie Universelle. 2012.