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lice

1. lice [ lis ] n. f.
• 1155; frq. °listja « barrière »
1Anciennt Palissade. Par ext. Espace circonscrit par cette clôture, réservé aux exercices ou aux compétitions. Par anal. Champ clos où se déroulaient des joutes, des tournois. 2. carrière . Champions et tenants qui se mesurent dans la lice.
Loc. Entrer en lice : s'engager dans une lutte, une compétition; intervenir dans un débat. Rester en lice, dans la compétition.
2Clôture entourant un champ de courses, de foire. « en dehors des lices, cent pas plus loin, il y avait un grand taureau noir muselé » (Flaubert).
⊗ HOM. Lis, lisse. lice 2. lice ou lisse [ lis ] n. f.
XIIe; lat. licia, plur. neutre, fém. en lat. pop.
1Techn. Pièce du métier à tisser, dans laquelle passe un fil de chaîne.
2(Sing. collect.) Cour. Tapisserie de haute lice, dont les fils de chaîne sont disposés verticalement; de basse lice, horizontalement.
lice 3. lice [ lis ] n. f.
XIIe; probablt lat. pop. °licia, class. lycisca, gr. lukos « loup »
Chasse Femelle de chien de chasse. « ces lices vautrées, tout en ventre et en tétines » (Colette).

lice nom féminin (francique lîstja, barrière) Palissade de bois dont on entourait les châteaux fortifiés. Terrain ainsi clos, qui servait aux joutes, aux tournois. Toute enceinte destinée aux exercices de plein air. Bordure marquant la limite intérieure d'une piste d'athlétisme, de cyclisme. Pièce de bois horizontale assemblée sur des poteaux pour former une barrière. ● lice (expressions) nom féminin (francique lîstja, barrière) Entrer en lice, s'engager dans une lutte, une compétition, intervenir dans une discussion. ● lice (homonymes) nom féminin (francique lîstja, barrière) lis nom masculin lisse adjectif lisse forme conjuguée du verbe lisser lissent forme conjuguée du verbe lisser lisses forme conjuguée du verbe lisser lys nom masculinlice (synonymes) nom féminin (francique lîstja, barrière) Terrain ainsi clos, qui servait aux joutes, aux tournois.
Synonymes :
- arène
- carrière
lice nom féminin (latin populaire licia, du latin classique lycisca, chienne) Chienne destinée à la reproduction. ● lice (difficultés) nom féminin (latin populaire licia, du latin classique lycisca, chienne)lisselice (homonymes) nom féminin (latin populaire licia, du latin classique lycisca, chienne) lis nom masculin lisse adjectif lisse forme conjuguée du verbe lisser lissent forme conjuguée du verbe lisser lisses forme conjuguée du verbe lisser lys nom masculinlisse ou lice nom féminin (latin populaire licia, du latin classique licium) Fil de métal portant un maillon ou une lamelle allongée percée d'un trou, dans lequel passe un fil de chaîne. (Les lisses peuvent être regroupées sur une même lame, ou commandées individuellement [tissage Jacquard].) ● lisse ou lice (expressions) nom féminin (latin populaire licia, du latin classique licium) Tapisserie de lisse, tapisserie exécutée avec des fils de trame colorés passés à la navette entre des fils de chaîne tendus sur un métier à lisses (métier de basse lisse, portant la tapisserie horizontalement, ou métier de haute lisse, la portant verticalement).

lisse ou lice
n. f. TECH Fil métallique ou textile portant un oeillet dans lequel passe le fil de chaîne, dans un métier à tisser.
|| Tapisserie de haute lisse, dont la chaîne est tendue verticalement. Tapisserie de basse lisse, dont la chaîne est tendue horizontalement.
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lice
V. lisse 2.
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lice
n. f. CHASSE Femelle d'un chien de chasse.
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lice
n. f. HIST Espace où se déroulaient les courses, les joutes, les tournois.
Fig. Entrer en lice: se jeter dans la lutte, entrer en compétition.

I.
⇒LICE1, subst. fém.
A. — 1. HIST. Espace entouré de palissades où se déroulaient les tournois, les joutes au Moyen Âge. Descendre, rentrer dans la lice, en lice; quitter la lice; combattants en lice. Les deux champions entrés en lice n'en venoient aux mains qu'après s'être harangués l'un l'autre (COTTIN, Mathilde, t. 2, 1805, p. 39) :
Les fanfares sonnent, les barrières s'abaissent. Cent chevaliers s'élancent des deux extrémités de la lice, et se rencontrent au milieu. Les lances volent en éclats; front contre front, les chevaux se heurtent, et tombent.
CHATEAUBR., Génie, t. 2, 1803, p. 493.
P. anal. Synon. de arène, piste. Cela suffisait pour se monter une baraque [pour un combat] (...) il y charria du sable, y planta circulairement des piquets reliés entre eux par des cordes, y disposa la lice (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 116). Le cirque envahi se vida en un clin d'œil et une des bêtes entra dans la lice, accueillie par de frénétiques hourras (A. DAUDET, Port-Tarascon, 1890, p. 167).
En partic., au plur. Enceinte extérieure faite de palissades défendant l'accès des châteaux-forts; p. méton., l'espace entre le rempart et cette enceinte. Souvent les lices étaient défendues par un fossé et même étaient séparées de la place par un second fossé (CHABAT 1881).
2. Au fig.
a) Champ d'action. Synon. carrière. Entre ces deux bornes [Constantinople et Rome], le monde civilisé étoit la lice ouverte à leurs courses [des Goths] (CHATEAUBR., Ét. ou Disc. hist., t. 2, 1831, p. 175). J'étais encore un tout jeune homme pâle, Et (...) j'allais entrer dans la lice fatale (HUGO, Quatre vents esprit, 1881, p. 17).
b) Lieu, situation où l'on s'affronte à d'autres personnes, à quelque chose. Synon. arène. Lice oratoire, parlementaire. C'était un grand avocat de Sorbonne; son vrai cadre ne sort point de cette lice; il l'y fallait voir, héroïque jouteur, courir et lutter (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 175).
Locutions
Entrer dans la lice, en lice; descendre dans la lice. S'engager, intervenir dans une compétition, un débat d'idées, une situation conflictuelle. Rubens entre en lice : joignant à la leçon de Bruegel, celle des fondateurs de la peinture baroque italienne (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 151). Il s'agissait de faire triompher une cause dont les adversaires ou les tenants entraient en lice pour attaquer ou défendre la sincérité des textes allégués (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 636).
Entrer en lice avec, contre qqn. Entreprendre de débattre avec quelqu'un, s'engager contre quelqu'un. Avant d'entrer en lice contre une intelligence si subtile, j'aurais dû sans doute fourbir à neuf mon arsenal théologique (FEUILLET, Sibylle, 1863, p. 74). Il se présenta toutefois un surveillant (...) qui eut l'assurance d'entrer en lice avec M. de Bérulle; mais dès la seconde réponse, il fut tellement étonné qu'il rendit les armes (BREMOND, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 12).
(Être) en lice. (Être) engagé dans une compétition, un débat d'idées, une situation conflictuelle. Les deux parrains du parfumeur, en lice dans le champ des faillites (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p. 339).
Se retirer, sortir de la lice. Se retirer d'une compétition, d'un débat d'idées, d'une situation conflictuelle. J'ai jugé que (...) sortir de la lice des discussions contemporaines et m'enfoncer dans l'antiquité, c'était déserter mon poste et la cause de la vraie philosophie (COUSIN, Cours d'hist. philos. mod., t. 2, 1847, p. 3). Il me dit qu'il s'est retiré de bonne heure de la lice et blâme les artistes qui s'exposent trop longtemps à la critique (DELACROIX, Journal, 1861, p. 321).
B. — Synon. de lisse3 (v. ce mot B).
1. Pièce de bois assemblée horizontalement sur des poteaux, servant de main courante dans un garde-fou ou servant à former une barrière. Les montants de châssis mobiles reçoivent une traverse de 0,10 cm X 0,14 cm, la lice, formant garde fou (MOYNET, Machinerie théâtr., 1893, p. 39).
P. méton. Barrière. Une petite place en gazon, ceinte de lices blanches, éternellement à l'ombre des grands arbres (MARTIN DU G., Thib., Belles sais., 1923, p. 902).
2. SPORTS. Palissade entourant un champ de course; bordure marquant la limite intérieure d'une piste d'athlétisme. Chaque athlète se retrouve, après cent mètres de course, en ligne droite et prend sa place dans le peloton qui se regroupe près de la lice (Jeux et sports, 1967, p. 1241).
REM. Lice, subst. fém. ,,Nom donné à certains caveaux chantants au XIXe siècle`` (Lar. 19e). Membre de ces bas caveaux qu'on appelle des lices, il connaissait tous les airs, toutes les chansons (GONCOURT, G. Lacerteux, 1864, p. 206).
Prononc. et Orth. : [lis]. Homon. lis, lisse. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) ca 1150 « barrière, palissade » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5446); b) 1691 « barrière qui borde la carrière d'un manège, d'un garde-fou » (A. Ch. D'AVILER, Cours d'archit..., t. 2, p. 648); 2. a) 1278 « champ clos où se déroulent les joutes » (SARRAZIN, Ham, éd. A. Henry, 2484); b) 1538 « carrière où se font les courses » (EST., s.v. hippodromus); 3. 1585 entrer en lice « combattre » (GARNIER, Bradamante, IV, 5, 1416 ds Les Tragédies, éd. W. Foerster, IV, p. 57); 1622 au fig. « intervenir dans un débat » (Les Caquets de l'Accouchée, éd. Éd. Fournier, p. 214). Du frq. listia, dér. de lista, v. liste. Fréq. abs. littér. : 175. Bbg. Archit. 1972, p. 167. - QUEM. DDL t. 9.
II.
⇒LISSE2, LICE2, subst. fém.
A. — Pièce du métier à tisser consistant en un fil portant un maillon dans lequel passe un fil de chaîne, qui sert à séparer les fils pairs des fils impairs de manière à permettre le passage du fil de la trame. Chaque arcade [dans la mécanique Jacquard actuelle] porte une lisse à maillon traversé d'un fil de chaîne. Il en résulte qu'un crochet fait travailler 8, 10 ou 12 fils de chaîne (ARAUD, Ch. THOMAS, Fabric. drap, 1921, p. 36) :
... le tisseur par un travail régulier des deux jambes appuyant alternativement sur des « marches » faisait lever ou baisser des nappes de fils de chaîne (individuellement rentrés dans les maillons des lisses d'un harnais suspendu) entre lesquels il passait à la main une navette contenant le fil de trame.
THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 132.
P. méton.
Ensemble des fils constituant la chaîne. Lisses de soie, de fil, de coton (Ac. 1935).
Art de la tapisserie. Et la tapisserie, quelle fête elle donne! (...) Souhaitons que cet art aristocratique de la lisse ne soit pas sacrifié à l'utilitarisme (L'Œuvre, 6 mars 1941).
B. — Locutions
1. Basse lisse, lice. Technique de la tapisserie utilisant un métier où la chaîne est disposée dans un plan proche de l'horizontale. Métier, travaux de basse lisse. En basse lice, la chaîne étant tendue entre deux gros rouleaux, les ensouples, dans un plan proche de l'horizontale, la moitié de ses fils est passée (embarrée) dans une série de lices, dont l'autre extrémité est reliée à une pédale placée sous le métier (Encyclop. univ. t. 15 1973, p. 748).
Tapisserie de basse lisse, à basse lisse (vieilli); p. ell. basse lisse. Les souris grignotaient faméliquement quelques bouts de laine à l'envers de la basse lisse (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 8).
2. Haute lisse, lice. Technique de la tapisserie utilisant un métier où la chaîne est disposée verticalement. La haute lice a toujours été considérée comme plus artistique, parce que, dans la disposition imposée par la façon même dont le travail est exécuté, l'ouvrier, ayant son carton derrière lui, est obligé de conduire son ouvrage de mémoire, et par conséquent d'être, comme dessinateur et comme coloriste, d'une habileté supérieure (HAVARD t. 3 1889).
Tapisserie de haute lisse, à haute lisse (vieilli); p. ell. haute lisse. Cette chambre magnifique avec ses crépines de vieil or, ses sombres hautes-lisses flamandes (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 35). Il fallait revêtir ces murs de lambris en bois d'Irlande ou de ces tapisseries de haute lice, d'or et de fil d'Arras, si recherchées à cette époque [au quinzième siècle] (HUYSMANS, Là-bas, t. 1, 1891, p. 183).
De haute lisse (au fig.). D'une très grande qualité. Il a su mettre une bonne humeur, une finesse d'esprit, une fantaisie de haute lice qui en font [des dessins] des œuvres à part, des œuvres uniques, en art (HUYSMANS, Art mod., 1883, p. 222).
REM. Lisse, subst. masc. Armure la plus simple faite de toile de lin, de coton ou de chanvre. Synon. toile. Le lisse monté en compte très peu serré est la plus petite armure de tissu à jour (ARAUD, Ch. THOMAS, Fabric. drap, 1921, p. 150).
Prononc. et Orth. : [lis]. Ac. 1835 : lisse; lice vedette de renvoi. Ac. 1878 : lice; lisse vedette de renvoi. Ac. 1935 : lisse, lice. Étymol. et Hist. 1. Fin XIIIe s. [ms.] « fil, cordon » (Chanson des Saxons, éd. E. Stengel, t. 1, p. 126, 2558, var. du ms. L); 2. 1302 haulte lice (Ordonnances des métiers de Paris, 410 ds GAY, s.v. tapis); 3. 1419 basse lice (d'apr. BL.-W.3); 1690 basse lisse (FUR.). Du lat. pop. licia, plur. neutre pris pour un subst. fém. de licium « fil de trame » (conservé dans le Sud; cf. FEW t. 5, p. 312a).
DÉR. Lissage, subst. masc. Action de disposer les lisses d'un métier à tisser. (Dict. XIXe et XXe s.). — []. 1re attest. 1832 (RAYMOND); de lisse2, suff. -age.
III.
⇒LICE3, subst. fém.
Femelle d'un chien de chasse. Pati-Pati n'a rien de ces lices vautrées, tout en ventre et en tétines, qui s'absorbent, béates, en leur tâche auguste (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p. 222).
Prononc. et Orth. : [lis]. Att. ds Ac. dep. 1740. Homon. lis, lisse. Étymol. et Hist. 1174-76 (Renart, éd. M. Roques, VIIb, 6921). Prob. d'un lat. pop. licia, du lat. lycisca, nom de chienne, fém. de lyciscus « chien-loup », avec altération par retranchement de suffixe.

1. lice [lis] n. f.
ÉTYM. 1155; du francique listja « barrière »; selon Guiraud, pourrait être apparenté aux dér. du lat. licium (→ 2. Lice) par analogie fonctionnelle (idée de « séparation »).
1 Anciennt. Palissade entourant un château féodal.(1538). Espace circonscrit par cette clôture et généralement réservé aux exercices ou aux compétitions.(1278). Champ clos où se déroulaient des joutes, des tournois. Barrière (vx, cit. 2), 2. carrière. || Champions et tenants qui se mesurent dans la lice.
1 On fit faire une grande lice proche de la Bastille qui venait du château des Tournelles (…) et qui allait rendre aux écuries royales. Il y avait des deux côtés des échafauds et des amphithéâtres, avec des loges couvertes qui formaient des espèces de galeries (…) qui pouvaient contenir un nombre infini de personnes.
Mme de La Fayette, la Princesse de Clèves, II.
(1583, entrer en lice, Garnier). Fig. (dans quelques expressions). Arène, lutte. Entrer en lice, dans la lice : s'engager dans une compétition, ou intervenir dans un débat. || Rentrer dans la lice. || Rester en lice, dans la lice. || Écarter de la lice un concurrent redoutable (→ Exaucer, cit. 5). || Se retirer de la lice : abandonner la partie.
2 Pour vous, Monsieur, qui entrez maintenant en lice contre des Marets (…) ne lui portez point de coups qui puissent retomber sur les autres.
Racine, Œuvres diverses en prose, Lettre à l'auteur des Hérésies imaginaires.
3 (Chateaubriand) était un magnifique duelliste de plume, un paladin que tentaient les hasards de la lice (…)
Sainte-Beuve, Chateaubriand…, t. II, p. 344.
4 (…) tandis que Victor (Hugo) soupire, son fils Charles, âgé de vingt ans, entre en lice, et s'étant épris de la belle, enleva en un tournemain les faciles faveurs qui s'étaient refusées au père.
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 372.
2 Palissade, clôture entourant un champ de courses, de foire…
5 (…) les cultivateurs (…) entraient dans une manière d'hippodrome que formait une longue corde portée sur des bâtons (…) À l'écart, en dehors des lices, cent pas plus loin, il y avait un grand taureau noir muselé (…)
Flaubert, Mme Bovary, II, VIII.
6 (…) un grand terrain en contrebas, bordé de lices blanches — un champ de foire, sans doute (…)
Martin du Gard, les Thibault, t. VIII, p. 168.
Mar. 4. Lisse.
HOM. 2. et 3. Lice, 1. lis, 1., 2., 3. et 4. lisse; formes des v. 1. et 2. lisser.
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2. lice ou lisse [lis] n. f.
ÉTYM. XIIe; du lat. licia « fils de trame », plur. de licium.
1 Techn. Pièce du métier à tisser, cordelette en forme d'anneau portant une maille ou œillet dans lequel passe un fil de chaîne; lamelle assurant la même fonction.
1 Plusieurs lisses, comprenant des fils verticaux respectivement munis d'un œillet, formaient l'une derrière l'autre des plans perpendiculaires à la chaîne qu'elles traversaient de part en part.
Raymond Roussel, Impressions d'Afrique, p. 125.
2 (Au sing. collectif). Mod. || Tapisserie de haute lice, dont les fils de chaîne sont disposés verticalement (→ Harceler, cit. 7). || Tapisserie de basse lice, dont les fils de chaîne sont disposés horizontalement (→ Grignoter, cit. 1). Licier (haute licier, basse licier).
2 (…) une chambre boisée en noyer, tapissée en tissus de haute lice de Flandre (…)
Balzac, Maître Cornélius, Pl., t. IX, p. 937.
3 Techn. Ensemble des fils de chaîne, dans la fabrication des rubans.
DÉR. Licier.
HOM. Voir 1. Lice.
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3. lice [lis] n. f.
ÉTYM. XIIe; probablt, selon Bloch et Wartburg, d'un lat. pop. licia, lat. class. lycisca, grec lukos « loup ».
Chasse. Femelle d'un chien de chasse. || Lice prête à mettre bas (→ Fardeau, cit. 5).
0 Le médecin voulait conduire sa lice, une braque Saint-Germain magnifique, à l'étalon de la Chênetière.
M. Genevoix, Forêt voisine, XIII.
HOM. Voir 1. Lice.

Encyclopédie Universelle. 2012.