lémure [ lemyr ] n. m.
• XIVe; lat. lemures
♦ Antiq. rom. Spectre d'un mort revenant tourmenter les vivants. ⇒ larve.
♢ Par ext. Littér. ⇒ fantôme. « un vivant qui n'est ni stryge ni lémure » (Hugo).
⊗ HOM. Lémur.
● lémure nom masculin (latin lemures, spectres) Chez les Romains, spectre d'un individu décédé, fantôme.
⇒LÉMURE, subst. masc.
ANTIQ. ROMAINE. Spectre d'un mort qui revenait tourmenter les vivants. Synon. larve. Ce n'est pas un fantôme (...) Qu'on voit là-bas au fond des clairières marcher; C'est un vivant qui n'est ni stryge ni lémure (HUGO, Légende, t. 1, 1859, p. 316). L'orgue de chœur donnait l'intonation et les psaumes tombaient, psalmodiés, un à un, des psaumes crépusculaires où, devant ces approches de la nuit peuplée de lémures et sillonnée de larves, l'homme appelle Dieu à l'aide (HUYSMANS, En route, t. 2, 1895, p. 229).
REM. Lémuries, subst. fém. plur., antiq. romaine. Fête religieuse en l'honneur des lémures. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1762 (au plur). Étymol. et Hist. 1488 (La Mer des Histoires, I, 53c, édit. 1491 d'apr. VAGANAY ds Rom. Forsch. t. 32, p. 97). Empr. au lat. lemures « âmes des morts, spectres ». Fréq. abs. littér. : 14.
]. Att. ds Ac. dep. 1762 (au plur). Étymol. et Hist. 1488 (La Mer des Histoires, I, 53c, édit. 1491 d'apr. VAGANAY ds Rom. Forsch. t. 32, p. 97). Empr. au lat. lemures « âmes des morts, spectres ». Fréq. abs. littér. : 14.
lémure [lemyʀ] n. m.
ÉTYM. 1488; lat. lemures, plur. « spectres ».
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♦ Antiq. rom. Spectre d'un mort revenant tourmenter les vivants. ⇒ Larve, I. — Par ext. (Littér.). ⇒ Fantôme. || Maison hantée (cit. 9) par des lémures.
1 Les lémures et le sabbat fuyaient à l'apparition du jour (…)
Voltaire, Politique et Législation, Coutume de Franche-Comté.
2 C'est un vivant qui n'est ni stryge ni lémure (…)
Hugo, la Légende des siècles, XV, Éviradnus, I.
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DÉR. Lémuriens.
HOM. Lémur.
Encyclopédie Universelle. 2012.