isochrone [ izɔkrɔn; izokron ] adj.
• 1682; isochron 1675; gr. isokhronos
♦ Sc. Dont la durée est constante. Oscillations isochrones du pendule (⇒ isophase) . Phénomènes isochrones, qui se produisent dans des temps égaux. — On dit aussi ISOCHRONIQUE .
● isochrone adjectif (grec isos, égal, et khronos, temps) Qui s'effectue dans des intervalles de temps égaux. Se dit de formations géologiques ayant le même âge. Se dit d'un arc de courbe sur lequel, quel que soit son point de départ, un mouvement périodique a la même période. ● isochrone (expressions) adjectif (grec isos, égal, et khronos, temps) Courbe isochrone ou isochrone (nom féminin), courbe joignant les points atteints dans le même temps à partir d'un lieu de départ donné.
isochrone ou isochronique
adj. PHYS De même durée. Les oscillations isochroniques du pendule.Syn. tautochrone.
⇒ISOCHRONE, adj.
A. — MÉD. Qui a la même durée qu'un autre phénomène. Si alors on applique l'oreille sur la région cardiaque, on perçoit un bruit de souffle simple ou double, et un bruit de gargouillement isochrone aux contractions du cœur (NÉLATON, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 14).
B. — MÉCAN. Dont la période a une durée constante :
• C'est au moyen de cette formule que l'on détermine, en chaque lieu de la terre, l'intensité de la pesanteur, d'après l'observation du pendule. Pour cela, on fait osciller un pendule composé, de forme connue, pendant un tems donné; on compte le nombre d'oscillations isochrones qu'il fait dans cet intervalle de tems; et, en divisant le tems donné, par ce nombre, on a la durée de chaque oscillation...
POISSON, Mécan., t. 1, 1811, p. 404.
♦ Cyclotron isochrone. Accélérateur circulaire de particules lourdes dont les modulations de fréquence admettent la même période. On a construit récemment également des cyclotrons isochrones dans lesquels le champ magnétique varie le long d'un rayon ainsi qu'azimutalement (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 368).
Prononc. : [
], et [
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1675 isochrone (Journal des savants, Paris, 1724, p. 51 : Que les periodes [...] seront toûjours Isochrones ou d'égale durée). Empr. au gr. 
« égal en durée »; cf. DESCARTES, Lettre à Mersenne, 18 décembre 1629, éd. Ch. Adam et P. Tannery, Correspondance, t. 1, p. 96 : ... Car la pesanteur [...] ne cause point d'inegalité en la diminution des retours, lesquelz pour cete cause ne se rencontrent pas 
comme les autres. Fréq. abs. littér. : 11.
], et []. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1675 isochrone (Journal des savants, Paris, 1724, p. 51 : Que les periodes [...] seront toûjours Isochrones ou d'égale durée). Empr. au gr. « égal en durée »; cf. DESCARTES, Lettre à Mersenne, 18 décembre 1629, éd. Ch. Adam et P. Tannery, Correspondance, t. 1, p. 96 : ... Car la pesanteur [...] ne cause point d'inegalité en la diminution des retours, lesquelz pour cete cause ne se rencontrent pas comme les autres. Fréq. abs. littér. : 11.
isochrone [izokʀon] adj.
ÉTYM. 1682; isochron, 1675; plur. isokhronoi (en caractères grecs dans le texte), 1629, Descartes; grec isokhronos « égal en durée », d'abord « contemporain », de iso- (→ Iso-), et khronos « temps, durée » (→ Chrono-).
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1 Sc. Dont la période a une durée constante (→ Tautochrone). || Oscillations isochrones du pendule. || Mouvements, battements, vibrations isochrones. || Qui présente des phases isochrones. ⇒ Isophase. (On dit aussi isochronique [izokʀɔnik], 1867).
0 (…) il remarqua que ces deux jeunes gens avaient été élevés dans les mêmes idées et les mêmes croyances, et les oscillations de leur cœur lui parurent « isochrones », comme il le dit un jour à Scholastique.
La vieille servante, littéralement enchantée du mot, bien qu'elle ne le comprît pas, jura par sa sainte patronne que la ville entière le saurait avant un quart d'heure.
J. Verne, Maître Zacharius, p. 138.
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CONTR. Hétérochrone.
DÉR. Isochronisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.