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CONSTELLATIONS

CONSTELLATIONS

À l’échelle d’une vie humaine ou même à l’échelle des temps historiques, les étoiles peuvent être considérées comme fixes sur la voûte céleste. À la fois parce que ces figures s’imposaient à eux et pour s’y reconnaître dans cette vaste assemblée d’étoiles, les hommes les ont réunies en figures que l’on appelle les astérismes ou plus généralement les constellations. Elles représentent de façon quelque peu arbitraire la topographie de la carte du ciel. Cette division remonte à la plus haute antiquité. Leurs noms et ceux des étoiles les plus brillantes sont des noms de héros, d’animaux ou d’objets. L’histoire de leur dénomination est complexe.

Ces constellations sont pour la plupart connues depuis les origines de l’humanité. L’homme a toujours contemplé le ciel. Aux temps historiques, nous avons des descriptions des constellations actuelles chez les Sumériens, les Babyloniens, les Phéniciens, les Grecs enfin. Des tablettes datant du règne d’Assurbanipal, en 650 avant notre ère, mentionnent, outre les douze constellations du zodiaque, douze autres au nord et douze au sud. Quatre siècles plus tard, Aratus le Grec en énumère quarante-quatre. La liste des constellations australes fut complétée lorsque les navigateurs sillonnèrent les mers du Sud. Jean Bayer en 1603, puis Hévélius en 1690 et Lacaille en 1752 baptisèrent ainsi, en deux siècles, les constellations du ciel austral. Aujourd’hui, pour tout le ciel, leur nombre est de quatre-vingt huit; leurs noms latins ont été définitivement établis par l’Union astronomique internationale, à son congrès de Rome, en 1922. Les astronomes ont l’habitude de nommer les étoiles d’une constellation par les lettres de l’alphabet grec. Alpha étant la plus brillante, Bêta la seconde, et ainsi de suite. Font suite les lettres latines, majuscules d’abord, puis minuscules. Aujourd’hui les délimitations exactes des constellations sont faites d’une manière précise par des arcs de méridiens et de parallèles.