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injouable

injouable [ ɛ̃ʒwabl ] adj.
• 1767; de 1. in- et jouable
Qui ne peut être joué (théâtre, musique). « la pièce est injouable avec les acteurs que nous avons » (Voltaire).
Sport Impossible à jouer. Coup injouable. Où il est difficile, impossible de jouer. Terrain injouable. impraticable.
⊗ CONTR. Jouable.

injouable adjectif Qu'on ne peut jouer, interpréter : Musique injouable. Dans certains sports, se dit d'une balle difficile à utiliser, d'un terrain impraticable.

injouable
adj. Qui ne peut être joué, interprété. Un drame romantique injouable.

⇒INJOUABLE, adj.
A. — [En parlant d'une œuvre théâtrale, musicale] Qui n'est pas jouable; qui ne peut être joué. Sa pièce est nulle (...) — Mais qu'est-ce que vous lui direz de sa pièce? — Que c'est très beau et injouable, dit Guitry (RENARD, Journal, 1903, p. 802). Résumer sa partition en la jouant au piano, et en complétant par une audition mentale les parties injouables ou suggérées (Arts et litt., 1935, p. 38-05).
B. — SPORTS
1. [En parlant d'une phase de jeu] S'il juge sa balle injouable (...) le joueur devra soit rejouer une balle comme prévu plus haut, soit « dropper » (Jeux et sports, 1967, p. 1419).
2. [En parlant d'un terrain] Sur lequel on ne peut jouer. Synon. impraticable. Le match Red-Star-Le Havre (...) fut remis, le terrain ayant été déclaré injouable par l'arbitre (L'Œuvre, 20 janv. 1941).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. 1767 « qui n'est pas jouable (d'une pièce de théâtre) » (VOLTAIRE, Lett. Damilaville, 2 janv. ds LITTRÉ). Dér. de jouer; préf. in-1; suff. -able. Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p. 301, 305, 331. - GOHIN 1903, p. 284.

injouable [ɛ̃ʒwabl] adj.
ÉTYM. 1767, Voltaire; de 1. in-, et jouable.
Qui ne peut être joué. || Partition, rôle injouable.
1 (…) la pièce est injouable avec les acteurs que nous avons.
Voltaire, Correspondance, 2997, 2 janv. 1767.
2 Une ouverture qu'un orchestre de Cologne semblait disposé à jouer, lui fut retournée, après des mois d'attente, comme injouable.
R. Rolland, Jean-Christophe, La révolte, II, p. 501.
3 — Mais qu'est-ce que vous lui direz de sa pièce ?
— Que c'est très beau et injouable, dit Guitry.
— Je me fie à vous. Vous aurez des silences, des bouts de phrases. Vous lui direz tout, et rien. Il ne comprendra pas, et il dira : « Oui, oui, je comprends ! »
J. Renard, Journal, 26 janv. 1903.
Un auteur injouable, dont les œuvres ne sont pas jouables.
Sports. a Impossible à jouer. || Balle, coup injouable.
b Où il est très difficile, pénible de jouer. || Un terrain injouable. Fig. || Le coup est injouable; une affaire injouable.
CONTR. Jouable.

Encyclopédie Universelle. 2012.